De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Beaucoup des amendements sont là simplement pour empêcher le débat d'avancer, et évidemment je le regrette. Je demande aux oppositions de permettre que l'examen du texte progresse, que les discussions puissent avoir lieu", regrettait la Première ministre Elisabeth Borne, lundi 13 février, auprès de l’AFP.
Elle a ainsi demandé le "retrait" des amendements d’"obstruction", en argumentant "on souhaite vraiment qu'il y ait un débat démocratique sur ce texte, qu'on puisse discuter argument contre argument, projet contre projet". En effet, à l’heure actuelle, de nombreux articles de la réforme des retraites restent encore à examiner au sein de l’Assemblée nationale. Or, les débats prendront fin le 17 février, avant que le texte soit envoyé au Sénat.
Réforme des retraites : la Nupes veut avancer
Face à cette situation et aux réclamations des syndicats, la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), a décidé de retirer un millier d’amendements. "Nous retirons plus de 1 000 amendements pour avancer, nous prenons acte de l'absence de réponse du gouvernement à nos questions", a ainsi déclaré Boris Vallaud, chef de file du groupe PS, lors d’une conférence de presse commune organisée, lundi soir, en marge de l’Hémicycle.
"La France insoumise a retiré ses 800 amendements, soit la totalité de ses amendements, sur l’article 2", a de son côté détaillé le député FI de la Somme, François Ruffin, précisant "on veut aller à l’article 7", portant sur le report de l’âge légal de départ à 64 ans.
Si la Nupes avait d’ores et déjà commencé à retirer des amendements avant l’appel de la cheffe du gouvernement, il reste encore 14 000 amendements déposés par les différents partis de l’alliance. "Sortez 10.000 amendements pour qu’on atteigne l’article 7", a de son côté fustigé la députée RN Laure Lavalette, précise Le Parisien.