De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Tous les syndicats se préparent pour une nouvelle mobilisation massive le 7 mars prochain. En protestation contre la réforme des retraites, l’Unsa ferroviaire annonce à son tour lundi une grève générale reconductible dès mardi prochain.
« Il faut que nous menions la grève reconductible au moins pendant dix jours et que nous bloquions Paris au moins deux week-ends" a confié Didier Mathis, secrétaire général du syndicat Unsa ferroviaire à nos confrères du Parisien.
Bloquer la capitale pour bloquer le pays
Selon les propos de Rémi Aufrere-Privel, représentant national d’Unsa Ferroviaire, sur le plateau de BFMTV, reconduire les grèves sur Paris après mardi permettrait une réaction du gouvernement. "En France, quand vous ne paralysez pas la capitale, vous êtes beaucoup moins entendus". Il précise que "seul des mouvements assez longs ont permis de faire reculer ce type de contre-réforme." Tous les services publics se sont mis d’accord pour une « France à l’arrêt » pour la journée du 7 mars et les suivantes.
Le 2 mars prochain, les fédérations de la CGT se réuniront pour organiser ces journées de grève.
Il ajoute que "l'unité syndicale est parfaite. Il n'y a aucune différence, que des convergences".
Selon l’AFP, les syndicats de la SNCF, conjointement avec la CGT et la SUD, s’étaient accordés pour une grève reconductible mercredi dernier. L’Unsa ferroviaire donne sa décision vendredi et se joint aux autres syndicats. La majorité souhaite donc organiser et étaler la grève sur dix jours.
Elizabeth Borne, de passage au salon de l’agriculture en a appelé à « la responsabilité des syndicats » au micro de BFMTV.