La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Marine Le Pen était lundi dans le sud de l’Essonne, en Ile-de-France pour lancer la campagne du Front national aux prochaines élections régionales. L’occasion pour la leader frontiste d’aborder la crise des migrants qui frappe actuellement l’Europe et surtout, de tacler l’action de Nicolas Sarkozy et François Hollande aux commandes de la France.
"L’invasion migratoire que nous subissons n’aura rien à envier à celle du IVe siècle""Sarkozy avait ouvert grand les portes du pays, Hollande et Valls les dégondent", a-t-elle ainsi affirmé. D'après elle, "les responsables sont tous les élus UMPS irresponsables qui offrent leur ville à l’accueil des migrants sans même demander l’avis de leurs habitants". Et Marine Le Pen de les accuser : "Après avoir consciencieusement détruit la Libye, après avoir contribué à la déstabilisation durable de la Syrie, ils génèrent après des années d’immigration un raz-de-marée dont seules les premières vagues nous ont déjà touchés". Face à ce constat alarmant, la présidente du Front National a ensuite prévenu que "sans nulle action de la part du peuple français, l’invasion migratoire que nous subissons n’aura rien à envier à celle du IVe siècle et aura peut-être les mêmes conséquences".
A lire aussi –Accueil des migrants : quel coût pour l’économie française ?
Développant comment se traduirait selon elle cette invasion, Marine Le Pen a poursuivi en expliquant : "Les migrants qui arrivent en Ile-de-France vont chercher en Ile-de-France des emplois que vous n’avez pas, les prestations sociales que vous n’avez plus, les logements que vous cherchez désespérément".
A lire aussi –Quand Nicolas Sarkozy compare l’afflux de migrants à… un problème de plomberie
La comparaison de Marine Le Pen n’est pas sans rappeler celle fait il y a quelques mois par Nicolas Sarkozy. Le patron des Républicains avait comparé l’afflux de migrants à "une fuite d’eau". Des propos qui avaient alors fait réagir la classe politique.
Vidéo sur le même thème : Comment distinguer les migrants économiques des réfugiés ?