De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Honte au maire de Béziers" a écrit sur Twitter le Premier ministre, Manuel Valls, en faisant référence à la polémique entourant actuellement Robert Ménard. Puis, interrogé par un député à l’Assemblée nationale, Manuel Valls a répondu : "Les faits que vous évoquez sont d’une extrême gravité et ils ne peuvent que choquer au plus haut point (…) Cette pratique fait honte au mandat qui lui a été confié (…) S'il fallait une démonstration de ce qu'est une gestion par l'extrême droite d'une collectivité, elle est faite."
Et de conclure, d’un ton affirmé : "Quand on est républicain, on doit combattre sans la moindre ambiguïté toutes ces tentatives qui visent à s’en prendre à ce qui fait notre unité."
Sauf que Manuel Valls, quand il était dans l’opposition en 2009, s’était prononcé en faveur de statistiques ethniques, comme n’a pas manqué de rappeler le maire de Béziers dans un point presse.
Maire d’Évry, il voulait proposer une loi dans ce sens
A l’époque, le Premier ministre était le maire d’Évry (Essonne), et il avait provoqué la polémique en déclarant sur un marché public de sa ville qu’il n’y avait pas assez de "Blancs", oubliant sans doute son micro cependant qu’il était filmé par une équipe de France 2.
Manuel Valls avait alors organisé un colloque dans lequel il avait fait part de son intention de déposer une proposition de loi en faveur des statistiques ethniques. Il déclarait, entre autres : "Il faut relancer le débat sur les statistiques ethniques et je présenterai un projet de loi en ce sens à l'Assemblée nationale en début d'année prochaine (…) Pour certains, les statistiques ethniques mettraient en cause les valeurs de la République, alors qu'au contraire, c'est l'absence de mesures concrètes qui est à craindre".
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Comme le souligne Le Parisien, le Premier ministre n’avait pas changé de ligne en 2011, lors des primaires socialistes, où il plaidait dans son programme pour la mise en place de statistiques plus précises : "On doit pouvoir évaluer les discriminations pour mieux les combattre".
Ce n’est pas la première fois que Manuel Valls tourne casaque. Suite aux "Manifs pour tous" en 2014, il s’était déclaré, dans un entretien à La Croix, contre la gestation pour autrui (GPA). Sauf que pendant la primaire socialiste, il avait déclaré au magazine homosexuel Têtu(article supprimé) : "Si celle-ci est maîtrisée, elle est acceptable, donc j’y suis favorable." Avant d’expliquer à ceux qui sont "par principe hostiles" que la GPA était "une évolution incontournable."
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