De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dans la tourmente, Harlem Désir peut compter sur Manuel Valls. Très critiqué pour son bilan en tant que premier secrétaire du Parti socialiste et pour sa récente nomination au sein du gouvernement, le nouveau secrétaire d’Etat aux Affaires européennes a essuyé les foudres des députés de droite mardi à l’Assemblée. Loin de laisser un membre de son équipe en difficultés devant l’opposition, le Premier ministre n’a pas hésité à prendre la parole pour l’aider. "Dès qu'il s'agit de ces questions de personne, je pense qu'il faut faire attention les uns et les autres à la façon dont nous nous adressons", a d’abord estimé Manuel Valls avant de lancer au député UMP Damien Abad : "Il y a toujours un secrétaire d'Etat ou un ministre aux Relations avec l'Union européenne, c'est tout à fait essentiel".
"Harlem Désir, c’est aussi une des belles figures de notre société"Fort de ces premiers morts, le chef du gouvernement a poursuivi en justifiant une fois encore son choix de placer Harlem Désir en charge des Affaires européennes. Il a "été quinze ans député au parlement européen, il en a été vice-président, il a été rapporteur de plusieurs textes de loi, il connaît parfaitement les dirigeants", a énuméré Manuel Valls. Selon lui, l’ancien premier secrétaire du PS "a toutes les qualités pour assurer cette responsabilité par son expérience de député européen et par son expérience politique". Et celui-ci d’ajouter : "Harlem Désir, c'est aussi une des belles figures de notre société et de la France (…) Le fait d'avoir Harlem Désir, lui qui porte un si beau nom français, qui représente la diversité, la France, l’Europe, ça devrait être un honneur pour chacun de souligner sa présence au gouvernement".