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Si demain vous ne voyez pas la carte de vœux du maire dans votre boîte aux lettres, ce ne sera pas en raison de votre post-réveillon difficile. Les dotations de l’Etat s’amenuisant, certaines collectivités locales font l’impasse sur leurs voeux.
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Ceux qui habitent les Alpes-Maritimes ne trouveront donc rien dans leur boîte aux lettres. D’après Europe 1, le député UMP du département, Eric Ciotti, a décidé de remiser au placard les "cartes de vœux papier" de ses 52 élus afin de réaliser "une économie de l’ordre de 70 000 euros".
Même chose dans le Nord, à Tourcoing, où le "budget cartes de vœux" a été divisé par deux.
"Moins de petits fours et moins de champagne"
Outre les cartes de vœux, certains édiles suppriment également les petits extras. Ainsi, le maire UMP de Reims, Arnaud Robinet, ne fera pas couler le champagne pour les agents de sa ville afin de faire baisser son budget de 43 000 à 28 000 euros. "Ils auront moins de petits fours et moins de champagne cette année" a-t-il confié au micro d’Europe 1.
D’autres encore ont tout bonnement décidé d'annuler les cérémonies de fin d’année pour les salariés des communes, à l’image du maire PS de Strasbourg, Roland Ries, qui entend réaliser une économie de 200 000 euros.
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Le président PS d’Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, a quant à lui fait une sélection pour réduire le nombre de ses invités.
Mais que les inconditionnels des cartes de bonne année se rassurent. Certains édiles ont la ferme intention de continuer à envoyer leurs vœux. Pour le maire d’Alfortville, Luc Carvounas, proche de Manuel Valls, il s’agit d’un moment de convivialité "important dans une ville populaire".
La carte de vœux serait-elle alors un atout séduction en vue des élections locales de 2015 ?
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