De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Au nom du pluralisme politique, Christian Bourquin, président socialiste de la région Languedoc-Roussillon, souhaite aider l’UMP à "sortir d’une situation financière désastreuse". De ce fait, il a envoyé un chèque de 150 euros pour aider la droite à rembourser avant l’échéance les 11 millions d’euros que doit le parti après l’invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. Un geste qu’a déploré le premier secrétaire du PS, Harlem Désir. Ce dernier estime en effet qu'il "aurait pu garder son chèque pour financer ses œuvres dans sa région".
"Une situation financière désastreuse"
Le 29 juillet, dans un courrier adressé au président de l’UMP Jean-François Copé, Christian Bourquin dit "vouloir aider l’UMP à sortir de cette situation fiancière désastreuse", et ajoute qu’il ne "peut se résigner à voir disparaître un parti qui contribue, à sa façon, à la structuration de la vie démocratie et citoyenne". En vue des municipales de mars 2014, il ajoute espérer en retour que Jean-François Copé et l'UMP feront preuve "d'esprit républicain" dans une région où le Front national enregistre certains de ses meilleurs scores.
11 millions par an pendant 5 ans
Lundi, l’UMP avait récolté, quatre semaines après le lancement d’une souscription pour combler un trou de 11 millions d’euros, plus de 8,3 millions d’euros. Pour mémoire, le parti de Jean-François Copé avait dû emprunter 55 millions d’euros, en juin 2012, à pas moins de quatre banques françaises. Somme qui devrait être remboursée en 2017 à raison de 11 millions d’euros par an.
Vidéo ci-joint : l'UMP réunit autour de Nicolas Sarkozy