La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Dérapage. C’est un habitant de Roquebrune-sur-Argens qui a enregistré les propos polémiques tenus par le maire de sa ville, Luc Jousse, et qui les a ensuite transmis à Mediapart lequel les a ensuite publiquement révélés. Sur la bande, l’on peut notamment entendre l’édile UMP déclarer, le 12 novembre lors d’un conseil de quartier : "Je vous rappelle quand même que les gens du voyage, que dis-je, les Roms, m'ont mis neuf fois le feu. Neuf fois des départs de feux éteints par le Sdis, dont le dernier, ils se le sont mis eux-mêmes. Vous savez ce qu'ils font : ils piquent des câbles électriques et après ils le brûlent pour récupérer le cuivre et ils se sont mis à eux-mêmes le feu dans leurs propres caravanes ! Un gag ! Ce qui est presque dommage, c'est qu'on ait appelé trop tôt les secours !". Et alors que son assistance a ri de ses propos, le maire de cette commune du Var en a remis une couche en ajoutant que "les Roms, c’est un cauchemar".
L’UMP veut prendre les "sanctions appropriées"Aussitôt après que ce dérapage a été rendu public, Christian Jacob, le chef de file des députés UMP à l’Assemblée a tenu à condamner ces déclarations. Au micro de BFM TV, il a en effet affirmé qu’elles étaient tout à fait "inacceptables" et "choquantes". Et tandis que Luc Jousse brigue un troisième mandat à Roquebrune-sur-Argens en 2014, l’UMP a annoncé qu’un "bureau politique se réunira dès mercredi 11 décembre" pour prendre "les sanctions appropriées". La candidature de l’élu pourrait alors être remise en cause.
Des propos sortis de leur contexteDe son côté, Luc Jousse a vivement dénoncé ce qu’il qualifie de "procès d’intention" et de "manipulation politique" de la part de Mediapart. " Ces propos sont des propos de quelqu'un du public que j'ai répétés, en disant bien qu'ils n'étaient pas de moi, et c'est une erreur, je le concède", a-t-il par ailleurs assuré pour se défendre. "Le 11 décembre, s'il le faut, j'irai m'expliquer. On ne peut pas m'exclure sur une phrase que je n'ai pas prononcée", a-t-il également estimé.
En juillet dernier, le maire UDI de Cholet (Maine-et-Loire), Gilles Bourdouleix, s’était lui aussi fait épinglé après avoir déclaré à propos de Roms que "Hitler n’en a pas tué assez".