Publié par Meddy Mensah, le 28/10/2015

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AFP
Le maire de Bordeaux pourrait être avantagé dans les primaires à cause de l'affectation des bureaux de vote par circonscription.

Discrètement, le nom de François Bayrou s’invite dans la bataille des primaires chez Les Républicains… En effet, comme l’indique Le Figaro, la prise en compte des voix du président du Modem à la présidentielle de 2012 conduit à augmenter le nombre de bureaux de vote dans les régions où Alain Juppé a devancé Nicolas Sarkozy.

Bayrou a appelé à voter Hollande en 2012

Tout est venu du comité d’organisation de la primaire chez Les Républicains qui a retenu l’affectation des bureaux de vote par circonscription en tenant compte des scores cumulés de François Bayrou, Nicolas Sarkozy, et Nicolas Dupont-Aignan, à la présidentielle de 2012 dans un souci d’équité. Au total, ce sont près de 10 000 bureaux de vote répartis dans toute la France qui se tiendront ; ces derniers seront divisés en 5 strates, selon les scores de la droite et du centre.

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Cette clé d’affectation pour cette primaire s’adressant aux électeurs de droite et du centre pose quelques questions d’impartialité. En effet, prendre en compte les voix de François Bayrou en 2012 peut paraître légitime, mais n’a-t-il pas appelé à voter François Hollande pour le second tour ?

La France de l’Ouest privilégiée

Comme le montre un graphique du Figaro, la répartition basée sur le premier tour (de 2012) favorise en quelque sorte la France de l’Ouest et du Sud-Ouest (où la gauche en général, et le Modem obtiennent de bons scores). A l’inverse, les bureaux de vote dans le Sud-Est et dans le Nord (là où Nicolas Sarkozy a fait de bons score tout comme le FN) se voient affecter moins de bureaux de vote que le nombre à quoi ils pourraient prétendre si le score du second tour à la présidentielle avait servi d’étalon.

Une répartition qui pourrait bien avoir un impact sur les résultats de la primaire, car "l'étude de la primaire socialiste avait montré que le nombre de bureaux de vote par département avait eu une influence réelle sur la participation à ce scrutin.", souligne Le Figaro.

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