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Avec ce premier débat télévisé diffusé jeudi soir, la primaire des Républicains est officiellement lancée. En tout, ils sont sept candidats à s'affronter pour avoir le privilège de représenter la droite lors de l'élection présidentielle en 2017. Mais quelles sont les différences entre tous ces candidats ?
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En économie, peu de différences
En matière économique, la différence entre chaque candidat est de l'ordre du papier à cigarette. Tous les candidats ne s'aventurent pas au-delà de la pensée traditionnelle libérale de la droite. Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, Bruno Le Maire, François Fillon et Nathalie Kosciusko-Morizet veulent ainsi tous rendre l'assurance chômage dégressive, faire des économies de dépenses publiques, baisser la fiscalité... Mais c ontrairement à ses rivaux, Nathalie Kosciusko-Morizet n'est pas favorable à la suppression de l'impôt sur la fortune. Si tous s'accordent pour réduire le nombre de fonctionnaires, c'est le nombre qui fait débat : Alain Juppé vise 250 000 à 300 000 postes de moins, François Fillon vise lui les 600 000 suppressions. Mais Bruno Le Maire fait encore plus fort en voulant mettre fin au statut de la fonction publique territoriale, et supprimer ainsi un million de postes en dix ans.
Parmi les "petits candidats", on veut aussi créer la différence pour se démarquer. Ainsi, Hervé Mariton, veut instaurer un modèle de "flat tax", inspiré des Républicains américains. Soit un impôt proportionnel pour tout le monde, fixé à 2% jusqu'à un certain seuil, puis 15% au-delà.
La question sociale divise
Mais ce sont surtout sur les questions d'ordre social voire sociétal que les candidats se démarquent. Parmi eux, ceux jugés le plus à gauche du parti des Républicains, "NKM" et Alain Juppé. Les deux sont en effet favorables au mariage homosexuel, contrairement à Hervé Mariton et Jean-Frédéric Poisson qui souhaitent l'abroger. En matière d'immigration, François Fillon défend l'assimilation plutôt que l'intégration. De son côté, Alain Juppé estime que le concept d'assimilation est "dépassé". Sur l'interdiction du voile à l'université, NKM, Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy sont pour, mais pas Alain Juppé ni Bruno Le Maire.
Le sujet de l'Europe divise aussi. Bruno Le Maire souhaite, s'il est élu, proposer aux Français un référendum sur les "modifications des traités nécessaires à de nouvelles orientations européennes". Mais Nicolas Sarkozy ne pense pas que "le référendum soir la meilleure façon de répondre à des questions si complexes", comme il l'a déclaré dans une interview au Monde en mai dernier.
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