Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Pour la première fois depuis le début de l'affaire Penelope Fillon, les courbes se sont croisées. Dans un dernier sondage Elabe, p ublié par L'Express et BFMtv, François Fillon est repassé devant Emmanuel Macron.
Le candidat de la droite est crédité de 20% des intentions de vote chez les personnes interrogées (selon la candidature ou non de François Bayrou). Emmanuel Macron, lui, n'est plus qu'à 18,5% des intentions de vote. Par ailleurs, Marine Le Pen continue à être en tête avec 28 % d'intentions de vote au premier tour.
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Des propos controversés qui s'enchaînent
Il faut dire que l'ancien ministre de l'Economie sort de deux semaines de turbulences, marquées par des propos controversés. Tout d'abord sur les opposants au mariage homosexuel lors des Manif pour Tous en 2013. Dans une interview à L'Obs le 15 février , Emmanuel Macron a pris en pitié les opposants au mariage homosexuel : "Une des erreurs fondamentales de ce quinquennat a été d’ignorer une partie du pays qui a de bonnes raisons de vivre dans le ressentiment et les passions tristes. C’est ce qui s’est passé avec le mariage pour tous, où on a humilié cette France-là." Des déclarations qui ont fait réagir à gauche, jusqu'à Christine Taubira.
Le lendemain, l'ancien banquier a réussi à s'attirer les foudres de la droite lors de son déplacement en Algérie. Il avait alors qualifié la colonisation française de "crime contre l'humanité". Des déclarations qui ont aussitôt été condamnées par la droite et le FN.
Une lueur d'espoir nommée François Bayrou
Les détracteurs du fondateur d'"En Marche !" lui reprochent également de ne pas avoir encore de programme, à deux mois de la présidentielle. Et quand Emmanuel Macron présente quelques mesures, certaines d'entre elles ne sont pas comprises. Ainsi de sa position sur la dépénalisation du cannabis. Un temps favorable, il a finalement déclaré au Figaro le 16 février : "Je ne crois pas à la dépénalisation des petites doses."
Mais Emmanuel Macron pourrait voir ses chances de remonter sur le podium confortées par François Bayrou, qui a renoncé mercredi à se présenter tout en faisant une offre d'alliance à ce dernier. Car en cas de candidature, le président du MoDem aurait obéré le capital de voix d'Emmanuel Macron, celui-ci passant de 18,5 % à 17 % des intentions de vite.
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