De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La machine Montebourg est en marche. Evincé du gouvernement il y a quelques semaines, l’ancien ministre du Redressement productif aurait déjà mis le cap sur de nouveaux horizons. Son objectif ? Supplanter tous ses rivaux au sein de la majorité et prendre la place de François Hollande en 2017. Sûr de lui, Arnaud Montebourg verrait même les primaires du Parti socialiste (prévues d’ici deux ans) comme une simple formalité, assure son entourage.
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C’est "un premier jalon pour préparer les prochaines échéances", a ainsi estimé le député PS du Gard Patrice Prat dans les colonnes du Monde (article payant). C’est le début d’un "long chemin", a de son côté commenté un autre député proche de l’ex-ministre.
Non contents qu’Arnaud Montebourg soit candidat aux primaires du PS, les membres de sa garde rapprochée seraient persuadés qu’il va remporter la course à l’Elysée dans trois ans. "Comme Valls est prisonnier de Hollande, il tombera avec lui. Aubry, elle, n’ira pas jusqu’au bout. Donc Arnaud sera le seul à pouvoir fédérer la gauche", a détaillé l’un de ses proches au quotidien du soir.
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Arnaud Montebourg pourra-t-il compter sur sa popularité ?Et alors qu’Arnaud Montebourg avait fait des émules lors de sa dernière réunion publique à Frangy-en-Bresse, au point que l’exécutif avait décidé de remanier le gouvernement, Patrice Prat assure qu’il compte désormais afficher un ton plus calme. "Il veut réveiller la gauche en lançant un travail de reconstruction intellectuelle et collective", a-t-il expliqué au Monde.
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Une entreprise qui pourrait être facilitée par la popularité dont jouissait Arnaud Montebourg lorsqu’il était ministre. En mai dernier, il recueillait 51% de bonnes opinions, selon un sondage BVA pour le Parisien. Reste à savoir comment celle-ci à évolué depuis qu’il a quitté l’équipe gouvernementale.
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