De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un soutien auquel Nicolas Sarkozy ne s’attendait certainement pas. Alors que l’UMP s’apprête à perdre son chef dimanche et que l’ex-chef d’Etat n’a toujours pas indiqué s’il était ou non intéressé par ce poste, il sait toutefois qu’il peut compter sur Dominique de Villepin pour appuyer son éventuelle candidature. Malgré leurs nombreux différends, l’ex-Premier ministre de Jacques Chirac a en effet annoncé la semaine dernière qu’il préférait soutenir son meilleur ennemi plutôt qu’Alain Juppé ou François Fillon. Mais si ce choix a de quoi surprendre au vue du passif qui existe entre les deux hommes, Dominique de Villepin a tenu à en préciser les raisons exactes. "Il faut vois quelle sont les ressources humaines aujourd’hui à l’UMP. Des gens qui voudraient, il y en a beaucoup. Mais des gens qui peuvent, non", a-t-il ainsi lâché dans la dernière édition du Point. Et celui-ci d’ajouter, dans une pique à peine dissimulée à l’adresse de Nicolas Sarkozy : "Ce ne sont pas les meilleurs qui peuvent. Sinon, Hollande ne serait pas à l’Elysée".
Sarkozy, le seul qui a "la possibilité de prendre un parti"Et comme pour enfoncer le clou et dissiper tout malentendu quant à son soutien inattendu à l’ex-locataire de l’Elysée, Dominique de Villepin a poursuivi en regrettant : "Ils veulent tous être capitaines, or il n’y a que des moussaillons". Ainsi, François Fillon aurait selon lui "le tempérament d’un acteur" et Alain Juppé manquerait d’enthousiasme : "Il peut, mais est-ce qu’il veut ? S’il voulait, il s’entourerait de gens". En somme, seul Nicolas Sarkozy trouverait, bon gré mal gré, grâce à ses yeux et s’imposerait comme le seul qui "a la possibilité de prendre un parti". Sans doute touché par l’attitude de l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy l’aurait d’ores et déjà reçu, rapporte également Le Point.
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