De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les sondages donnent Nicolas Sarkozy gagnant et pourtant, ils n’ont pas l’intention de se laisser faire. En effet, alors que la dernière étude réalisée par l’Institut Harris Interactive pour LCP révèle que 56% des sympathisants UMP souhaitent que l’ex-chef d’Etat soit élu à la tête de l’UMP en novembre prochain, ses concurrents dans cette course ne rendent pas les armes. Pas question pour eux de se laisser intimider par les chiffres et le retour du champion de la droite que ses plus fidèles lieutenants présentent comme "une bombe".
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"Moi, je ne suis pas tétanisé"
"Bien sûr, c’est un peu David contre Goliath", a ainsi déclaré Hervé Mariton, le député UMP de la Drôme, dans les colonnes du Figaro avant d’ajouter dans une pique à peine dissimulée à Nicolas Sarkozy : "mais j’ai toujours pensé que les convictions pouvaient l’emporter contre le star-system. Je ne suis ni une star sur le retour, ni une star en devenir. Cela tombe bien, l’UMP n’a pas besoin d’un président star, mais d’un président tout court". Une décontraction également affichée par Bruno Le Maire, l’ex-ministre de l’Agriculture qui brigue l’ancien siège de Jean-François Copé. "Cela fait déjà plusieurs semaines que le rouleau compresseur est lancé. A l’UMP, il y a d’un côté ceux qui veulent diriger le parti mais sont tétanisés par Nicolas Sarkozy, et de l’autre les deux seuls candidats déclarés aujourd’hui", a-t-il estimé, s’incluant bien évidemment avec Hervé Mariton dans le second groupe. Et celui-ci d’insister : "Moi, je ne suis pas tétanisé".
Nicolas Sarkozy finit de ficeler son retour
De son côté, Nicolas Sarkozy continue de faire planer le doute. Rien n’a été officiellement annoncé, son entourage se chargeant de confirmer son grand retour à demi-mots. Selon leurs dernières informations relayées par le Parisien, l’ancien président devrait revenir dans l’arène politique en fin de semaine, juste après la grande conférence de François Hollande. Quant à la manière dont il procèdera, plusieurs pistes sont évoquées. On parle notamment d’intervention télévisée mais également de discours "sur le terrain".
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