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Cinq ans après l'affaire sur la présidence de l'Epad, Jean Sarkozy est revenu sur sa volonté de briguer le siège. Une ambition qu'il qualifie aujourd'hui d'"erreur".

Il lui aura fallu un certain temps de réflexion au sujet du scandale de l’Epad. Le fils de Nicolas Sarkozy, dans une interview accordée à Canal+ dimanche, est revenu sur sa tentative de briguer le siège de l’Epad.

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A 22 ans, et avec une seconde année de droit non validée, l'éventualité de gérer un organisme en charge de l’aménagement de la zone de la Défense et qui compte 150 000 employés s’est vite avérée être "une erreur".

"Ça a été un événement marquant, et ça a été une erreur (…) parce que je ne savais pas à l'époque, peut-être, la valeur des symboles", a-t-il admis pour la chaîne.

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Népotisme ?

En octobre 2009, le conseiller général des Hauts-de-Seine avait brigué la présidence de l’organisme de la Défense pour succéder à Patrick Devedjian.

Une succession qui avait provoqué un tollé aussi bien à gauche qu’à droite. Ségolène Royal recommandait d’ailleurs à Nicolas Sarkozy, alors président de la République, de s’occuper "de l’intérêt général" plutôt que de "placer son fils".

Une pétition avait même été lancée et des manifestations battaient le pavé contre sa candidature. Un mois après, le "fils de" annonçait qu’il renonçait à la présidence de l’Epad pour un simple poste d’administrateur.

Aujourd'hui Jean Sarkozy a, semble-t-il, atteint l’âge de raison. "Je ne me percevais pas à l'époque comme pouvant être instrumentalisé comme ça. C'est peut-être une évidence pour vous, aujourd'hui avec le recul, mais à 22 ans je n'avais pas ce regard en 3 dimensions", a-t-il confié à Canal+.

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