De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Touche pas à mon dimanche !" Voilà ce qu’a défendu Martine Aubry dans une tribune, publiée le 10 décembre dans les colonnes du Monde.
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Comme elle, de nombreux membres du PS montent au créneau contre l’extension du travail dominical proposée par le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron.
Une fronde que François Hollande, tout comme Manuel Valls, a du mal à concevoir, comme le rapporte Le Canard enchaîné : "Je ne comprends pas que Martine Aubry fasse du travail du dimanche un enjeu de société". Surtout que pour son Premier ministre, "75% de l’électorat parisien de gauche est pour la loi Macron."
Bataille de chiffonniers
Les "socialistes du dimanche", comme aime à les qualifier le Président et dont Martine Aubry, Benoît Hamon et Aurélie Filipetti font partie, sont donc "partis trop vite dans la bagarre, sans se rendre compte que l’opinion publique de gauche ne les suivait pas."
Mais même si pour François Hollande "le travail du dimanche n’est pas le grand débat du socialisme du XXIe siècle", les 12 dimanches travaillés continuent de faire grand bruit au sein du PS.
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