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Un nouvel audit confirme que l'ancienne présidente de la région Poitou-Charentes a bien laissé des factures impayées pour un montant de 132 millions d'euros. Mais Ségolène Royal nie en bloc ces accusations.

Depuis quelques jours, la tension monte entre Ségolène Royal, ancienne présidente de la région Poitou-Charentes, et Alain Rousset, le nouveau président de la grande région Nouvelle-Aquitaine.

Dernièrement, le ministre de l'Ecologie a menacé de porter plainte contre Alain Rousset s'il persistait à évoquer les "dérives financières" du Poitou-Charentes.

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De nombreuses incongruïtés financières

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Seulement, au printemps, un premier audit commandé par Alain Rousset avait révélé de nombreuses incongruïtés financières (prêts toxiques, soutien à des sociétés qui ont disparu, factures impayées...) lorsque Ségolène Royal était la patronne de la région, rappele Le Point. De plus, un nouvel audit commandé par le président PS de la région Nouvelle-Aquitaine à EY (ex-Ernst and Young) a confirmé ces incongruïtés financières, chiffrées à 131,9 millions d'euros... à régler cette année.

Dans le rapport de cet audit, dont Le Point a pu voir une copie, révèle par exemple que certaines dépenses qui ne pouvaient être assurées à l'époque ont été reportées en 2016, pour 44 millions d'euros.

Ségolène Royal se défend : "Il n'y a pas d'impayés"

"Il n'y a pas d'impayés puisque la trésorerie disponible et le potentiel de recettes sont bien supérieures aux factures en paiement", se défend auprès du magazine  Ségolène Royal  en évoquant "un excédent de trésorerie de 40 millions". Le ministre de l'Écologie a décidé d'ailleurs de contre-attaquer en se fondant sur un rapport de la chambre régionale des comptes. Prévu pour être publié à la fin de l'année, il contredirait, selon elle, le rapport d'EY. 

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