Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
C'était pourtant l'une de ses réussites. A mi-mandat, Emmanuel Macron pouvait dire qu'il avait assemblé un gouvernement paritaire et donc tenu sa promesse. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, indique le Huffington Post. En effet, la récente démission d'Agnès Buzyn, qui fait suite à l'affaire Benjamin Griveaux chamboule l'équilibre au sommet de l'Etat.
Après la diffusion sur les réseaux sociaux de clichés et de vidéos intimes attribuées à Benjamin Griveaux, ce dernier a dû mettre un terme précoce à sa campagne. Il s'est retiré de la course pour la mairie de Paris, laissant La République en Marche sans candidat pour briguer la capitale. Faute de personnel politique, Emmanuel Macron a choisi de faire appel à sa ministre de la Santé et des Solidarités, Agnès Buzyn, qu'il a remplacé par un homme : Olivier Véran. Avant de rejoindre le parti présidentiel, en 2017, il était député suppléant pour le Parti Socialiste.
Un gouvernement très inégalitaire ?
Mais son arrivée au gouvernement n'a pas créé une disparité, note le pure-player : elle l'a renforcée. En tout et pour tout, sur les 37 membres de l'équipe exécutive, seules 17 sont des femmes. Si l'on ne compte que les ministres en plein exercice, cependant, le différentiel est moins impressionnant. Face à Edouard Philippes, Jean-Yves Le Drian, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Jean-Michel Blanquer, Christophe Castaner, Franck Riester, Didier Guillaume et Olivier Véran, on retrouve donc Nicole Belloubet, Florence Parly, Muriel Pénicaud, Frédérique Vidal, Elisabeth Borne, Jacqueline Gourrault, Annick Girardin, ainsi que Roxana Maracineanu. Elles sont donc 8, contre 9.
En revanche, dès lors que comptent les ministres délégués, l'écart se creuse, puisque que l'on rajoute quatre hommes pour 0 femmes.