Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Alors que l’hebdomadaire Marianne, a révélé que des élus de gauche profitaient de logements sociaux, la vice-présidente PS du Conseil général d’Ile-de-France, Michèle Sabban a renoncé à son logement social. "Je souhaite mettre fin à la polémique et rendre mon appartement", a ainsi déclaré au Parisien l’élue chargée des marchés publics et du personnel au sein du directoire de la région. "Blessée et heurtée" par la polémique rapidement confirmée et relayée mardi et mercredi par Le Point, l'élue a préféré couper court.
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Un logement social depuis 10 ans
Les critiques avaient été d’autant plus virulentes à l’égard de Michèle Sabban que cette dernière siège à la commission régionale qui régule les candidatures pour les logements sociaux. Michèle Sabban occupe un logement à loyer intermédiaire depuis près de dix ans. D’une surface de 70 m², l’appartement, situé dans le XIII arrondissement de Paris, est loué par l’élue environ 1200 euros par mois.
Si Michèle Sabban a voulu couper court à l’affaire en rendant son logement, plusieurs élus de gauche occupent également des logements sociaux comme le conseiller municipal Didier Guillot. Ce dernier vit dans 1213 mètres carrés loué 1900 euros. Antoinette Guhl ou encore Raphaëlle Primet figurent également parmi les élus épinglés par les révélations de Marianne.
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