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Lorsqu’il était à Matignon, Manuel Valls a commandé plusieurs sondages pour savoir ce que les Français pensaient de lui et de son positionnement politique, a révélé jeudi Envoyé spécia l. En tout, pendant les deux ans de son mandat (2014-2016), plusieurs dizaines de milliers d’euros auraient ainsi été dépensés.
Dès l'arrivée de Manuel Valls à Matignon, une enquête a été diligentée par l'institut Ipsos pour réaliser un "bilan d'image du Premier ministre". Mais tout au long de cette étude, on observe des questions pour le moins surréalistes.
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Quel animal est Manuel Valls ?
Les sondés ont ainsi dû comparer Manuel Valls à... un animal. Comme l'écrit L'Obs, ils avaient ainsi le droit de choisir entre : "Le lion, l'aigle royal" : des images très positives de pouvoir socialisé, d'énergie maîtrisée, de détachement, de puissance. Mais aussi : "Le tigre, le taureau, le loup" : un univers effrayant, sauvage, d'instinct, de férocité ; l'énergie non maîtrisée est associée au danger. "La hyène, le chacal, le rapace" : des symboles répulsifs de la convoitise, de l'avidité, et par extension de l'arrivisme sans limite."
Ses traits physiques, notamment ses oreilles
Les traits physiques du Premier ministre sont aussi étudiés. "Ouverture de la bouche qui s'autorise la vocifération ; Fréquentes mimiques aux sourcils froncés + moue dysphorique, signes stéréotypiques de détermination [...] ; Coiffure lisse, avec frange soigneusement crantée, participant de ces connotations frondeuses / fonceuses ; Oreilles dissymétriques, avec la droite décollée connotant l'aspect bagarreur / colérique du personnage, et en même temps 'nature'."
Son hispanité et sa transpiration
Les origines de Manuel Valls sont également passées au crible. "En complément et en résonance avec les signes de volontarisme et de polémique", écrit Ipsos, page 40 de son étude, le Premier ministre présente "des signes d'hispanité, en pleine congruence avec l'imaginaire stéréotypique qu'en ont les Français. Voici les termes écrits (avec en prime plein de néologismes) : "Bruneur des cheveux et des yeux, hâleur du teint, aquilinité du nez ; Sanguinité du personnage, confirmée et renforcée par les images où on peut voir Manuel Valls transpirer (vs Jean-Marc Ayrault, vs François Hollande sémiologiquement plus exsangues et froids) ; Conjonction de signes qui construisent une vitalité toute latine du personnage, potentiellement fougueuse à emportée, dans tous les cas passionnée."
Dans son "diagnostic" de conclusion, Ipsos souligne "l'image d'énergie exceptionnelle" dont jouit Manuel Valls auprès des Français interrogés, mais aussi le risque que cette énergie soit "mal maîtrisée, incontrôlée, agressive". Son "profond désir de réussite et de pouvoir" s'allie à des incertitudes sur "son positionnement politique et la sincérité de ses convictions" dans l'esprit des sondés.
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