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Il a "réussi à trouver un ton". C'est en tout cas ce qu'explique Bernard Sananès, président de l'Institut Elabe, qui sondait récemment la popularité des figures de la vie politique, à propos d'Olivier Véran. Le nouveau ministre de la Santé, qui a du remplacer Agnès Buzyn au pied levé à un mois des élections municipales surprend : lui qui n'était qu'un inconnu avant les débuts de la crise sanitaire fait dorénavant parti d'un cercle très, très fermé rapporte Gala.
En effet ! Le neurologue de 39 ans est désormais le troisième homme politique le plus apprécié du pays. Il n'est devancé que par Nicolas Sarkozy et Nicolas Hulot. Une semaine auparavant il n'était "que" 7ème, coude à coude avec Jean-Yves Le Drian et Bruno Le Maire, respectivement troisième et sixième.
En pratique, Olivier Véran jouit de 35% d'opinions positives, soit un point de moins que Nicolas Sarkozy et quinze de moins que l'ancien ministre de la Transition écologique et solidaire. Cela correspond à une ascension de 18 points en un mois, explique le quotidien Les Echos.
Pourquoi est-il si apprécié ?
"Il est celui qui incarne la mobilisation des professionnels de santé et, dans l'épreuve, il donne le sentiment de faire le job. Sans compter que, puisqu'il vient de prendre ses fonctions, l'opinion ne lui fait pas, à lui, beaucoup de reproches sur la transparence", explique Bernard Sananès, qui évoque aussi son "professionnalisme", a même de contraster avec d'autres personnalités issues des rangs du gouvernement.