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Mercredi soir, Nicolas Sarkozy était invité au journal télévisé de TF1 pour s’exprimer au sujet de la crise grecque. A la surprise générale, l’ancien président de la République a indiqué qu’il était d’accord avec la position adoptée par le gouvernement et qu’il était favorable à un compromis.
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"Tout doit être fait pour trouver un compromis. Je partage ce point de vue exprimé par monsieur Hollande et par monsieur Valls. Mais il y a une ligne rouge, c'est que le compromis qui doit être trouvé ne doit pas détruire la crédibilité des 18 autres pays membres de la zone euro", a-t-il déclaré. "Aujourd'hui il n'y a que des mauvaises solutions, il faut le dire aux Français. Les Grecs doivent 45 milliards d'euros à la France, c'est 2.300 euros par famille", a poursuivi Nicolas Sarkozy.
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"Quel serait un compromis non-acceptable ? C'est par exemple une solution où on demanderait aux Européens de prêter de l'argent à la Grèce en plus, sans exiger en contrepartie un certain nombre de conditionnalités, un plan avec des réformes", a ajouté le prédecesseur de François Hollande assurant que l’objectif "n’est pas seulement d’éviter la faillite de la Grèce, c’est d’éviter la destruction de la zone euro".
"Le plus important à faire, c'est de préparer le plan B"
Le chef des Républicains envisage donc la fin de la crise grecque sans Grexit. Dans le cas contraire, Nicolas Sarkozy a un plan B. "Le plus important à faire, c'est de préparer le plan B: qu'est-ce qu'on fait si la Grèce sort ? Moderniser la zone euro", a-t-il considéré face au journaliste Gilles Bouleau.
Pourtant, l’ex-président de la République n’a pas toujours tenu ce discours. Avant le référendum qui a eu lieu dimanche dernier, Nicolas Sarkozy avait condamné fermement les actions du gouvernement d’extrême gauche grec et il s’était même montré favorable à la sortie de la Grèce de la zone euro.
"La Grèce a suspendu son appartenance à la zone euro"
"Le gouvernement grec refuse toute attitude raisonnable. C’est un changement de paradigme qui a conduit le gouvernement grec à suspendre de fait, de lui-même, l’appartenance de la Grèce à la zone euro. Alexis Tsipras en porte l’entière responsabilité", estimait le 2 juillet l’ancien chef de l’Etat dans les colonnes du Monde.
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