De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Mercredi soir, Nicolas Sarkozy était invité au journal télévisé de TF1 pour s’exprimer au sujet de la crise grecque. A la surprise générale, l’ancien président de la République a indiqué qu’il était d’accord avec la position adoptée par le gouvernement et qu’il était favorable à un compromis.
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"Tout doit être fait pour trouver un compromis. Je partage ce point de vue exprimé par monsieur Hollande et par monsieur Valls. Mais il y a une ligne rouge, c'est que le compromis qui doit être trouvé ne doit pas détruire la crédibilité des 18 autres pays membres de la zone euro", a-t-il déclaré. "Aujourd'hui il n'y a que des mauvaises solutions, il faut le dire aux Français. Les Grecs doivent 45 milliards d'euros à la France, c'est 2.300 euros par famille", a poursuivi Nicolas Sarkozy.
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"Quel serait un compromis non-acceptable ? C'est par exemple une solution où on demanderait aux Européens de prêter de l'argent à la Grèce en plus, sans exiger en contrepartie un certain nombre de conditionnalités, un plan avec des réformes", a ajouté le prédecesseur de François Hollande assurant que l’objectif "n’est pas seulement d’éviter la faillite de la Grèce, c’est d’éviter la destruction de la zone euro".
"Le plus important à faire, c'est de préparer le plan B"
Le chef des Républicains envisage donc la fin de la crise grecque sans Grexit. Dans le cas contraire, Nicolas Sarkozy a un plan B. "Le plus important à faire, c'est de préparer le plan B: qu'est-ce qu'on fait si la Grèce sort ? Moderniser la zone euro", a-t-il considéré face au journaliste Gilles Bouleau.
Pourtant, l’ex-président de la République n’a pas toujours tenu ce discours. Avant le référendum qui a eu lieu dimanche dernier, Nicolas Sarkozy avait condamné fermement les actions du gouvernement d’extrême gauche grec et il s’était même montré favorable à la sortie de la Grèce de la zone euro.
"La Grèce a suspendu son appartenance à la zone euro"
"Le gouvernement grec refuse toute attitude raisonnable. C’est un changement de paradigme qui a conduit le gouvernement grec à suspendre de fait, de lui-même, l’appartenance de la Grèce à la zone euro. Alexis Tsipras en porte l’entière responsabilité", estimait le 2 juillet l’ancien chef de l’Etat dans les colonnes du Monde.
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