Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Querelles au 7e étage du siège du l’UMP. La semaine dernière, Nathalie Kosciusko Morizet a été nommée vice-présidente de l’UMP. Un poste qui aurait normalement dû faire d’elle la "numéro 3" du parti mais que Nicolas Sarkozy a exceptionnellement "aménagé" pour en faire sa "numéro 2". Aussi, Laurent Wauquiez qui, lui, a hérité du poste de secrétaire générale se retrouve finalement en troisième position.
A lire aussi –Cinq choses que vous ignoriez peut-être sur Laurent Wauquiez
Bataille autour de l’ancien bureau de Michèle TabarotUne inversion des rôles que le maire du Puy-en-Velay n’aurait pas complètement saisie. Libération rapporte en effet qu’à peine nommé, il aurait débarqué au 7e étage du bâtiment de la rue de Vaugirard pour investir le bureau de l’ex-secrétaire général, autrement dit l’ex-numéro 2, Michèle Tabarot pour y installer ses affaires. C’était sans compter sur NKM, laquelle serait venue le trouver pour lui expliquer que ce bureau était le sien puisqu’elle son poste était désormais considéré comme octroyant le statut de second du parti. Aussi, Laurent Wauquiez aurait finalement plié bagage et déménagé dans un bureau voisin situé au même étage.
A lire aussi –UMP : la bataille NKM contre Wauquiez
Un "lot de consolation" pour NKMDans le sillage de son élection à la présidence de l’UMP, Nicolas Sarkozy a complètement revu l’organisation de son parti. Un exercice périlleux pour l’ancien chef d’Etat, lequel a dû composer avec les exigences parfois compliquées à satisfaire de son entourage. Et alors que Nathalie Kosciusko-Morizet et Laurent Wauquiez souhaitaient tous les deux le poste de secrétaire général de l’UMP, l’ex-locataire de l’Elysée a dû faire preuve d’ingéniosité.
A voir aussi –En images : le nouvel organigramme de l’UMP
En effet, si Nicolas Sarkozy a choisi d’attribuer ce poste tant convoité à Laurent Wauquiez, il a également pris soin de réserver une sorte de "lot de consolation" à NKM. L’ancienne ministre a ainsi hérité du poste de vice-présidente. Mais alors que celui-ci ne lui aurait pas conféré beaucoup de prérogatives, l’ancien chef de l’Etat lui a accordé une "totale liberté de parole". Et parce qu’il ne pouvait pas se permettre de perdre le soutien de NKM – même si elle n’a pas hésité à critiquer sa volonté d’abroger la loi Taubira - Nicolas Sarkozy a même été jusqu’à la nommer "numéro 2 de l’UMP". Un titre d’ordinaire réservé au secrétaire général du parti, en l’occurrence Laurent Wauquiez, lequel a donc hérité du titre de "numéro 3".
Mais si la méthode de Nicolas Sarkozy a semble-t-il fonctionné pour "ménager la chèvre et le chou", certains de ses contours ont, semble-t-il, demeurés flous pour NKM et Laurent Wauquiez.