Parmi les 51 hommes accusés d’avoir violé Gisèle Pelicot, Christian L., un pompier professionnel, est également jugé pour détention d’images pédopornographiques. Sa compagne a été entendue comme témoin...
Distribué ce mardi, un mystérieux tract a affolé la Toile en prétendant annoncer un (énième) retour de Nicolas Sarkozy en politique. Le papier trônait sur les pare-brises de certaines voitures des 9e, 10e, 11e, 14e, 15e, 16e, 18e et 20e arrondissements et de quelques villes de banlieues, a rapporté le Huffington Post. On y lisait, écrit en capitales blanches au-dessus du portrait de l'ancien chef de l'État, le slogan : "Pour la France, j’y vais quand même".
L'un des proches de l'ex-président a rapidement affirmé au journal que "c'est évidemment fake". "Je peux vous assurer que ce n'est pas Nicolas Sarkozy qui est derrière ça", a renchéri Gérald Darmanin, qui a coordonné sa campagne. De leur côté, certains internautes y ont vu une évocation des troubles judiciaires du candidat. Selon ce tweeto notamment, "j'y vais quand même" évoquait... la prison !
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Une blague et un spectacle
De petits plaisantins ont même créé un site dans la foulée, jyvaisquandmeme.fr. En cliquant dessus, on parvenait d'abord à une page Wikipédia : celle de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis. Depuis mardi midi, le lien mène à un texte intitulé "Il n'y aura pas d'élection présidentielle", qui appelle à un "sabordage du cirque électoral".
Les créateurs de ce site n'avaient pourtant rien à voir avec les véritables auteurs de la distribution des prospectus, a signalé Libération. Les tracts ont en effet été imprimés et diffusés par boijeot.renauld, un collectif d'artistes, comme l'a révélé le reporter Hugo Clément sur Twitter.
Le principe de la démarche ? "Redonner sa grandeur au perdant", a-t-on écrit sur la page du projet. "Faites-en ce que vous voulez. (...) N ous laisserons les commentateurs faire ce qu’ils font le mieux, commenter", ont lancé les artistes sur leur site au sujet de ce "spectacle". D'après eux, 150 000 flyers ont été distribués pendant la nuit. Cette protestation à grande échelle voulait comparer la course à la présidence à une "pièce de boulevard (qui) fait sortir les cadavres du placard".
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