De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un discours qui n’aura pas suffi à rallier l’opposition… Selon une information de RTL ce mardi, Nicolas Sarkozy aurait dit son opposition à une révision de la Constitution, comme l’a demandée François Hollande lundi au Congrès de Versailles.
Selon des proches du président des Républicains, celui-ci jugerait la proposition de son successeur à l’Elysée "trop floue", voire "inadaptée aux attentes de l’opinion". "Mais avant de se prononcer officiellement, écrit RTL, le président des Républicains réunit ce matin sa garde rapprochée. Il va ensuite assister à la réunion des députés de son parti avant un bureau politique en fin de journée."
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La droite montre son opposition
En tout état de cause, Nicolas Sarkozy n’est pas le seul à droite à être opposé à la révision de la Constitution. Déjà, à la suite du discours du président de la République à la tribune du Congrès réuni à Versailles, Christian Jacob, le patron des députés Les Républicains, avait rejeté l’idée d’une révision de la Constitution, car "rien ne sembler (la) justifier". D’autres ténors des Républicains ont aussi montré leur désapprobation à l’image de Christian Estrosi pour qui "ce n'est pas la modification constitutionnelle floue qui a été annoncée, la saisine du Conseil d'État qui vont permettre d'éradiquer l'ennemi de l'intérieur au plus vite".
Un coup dur pour François Hollande
Un coup dur pour François Hollande car, pour modifier la Constitution, il lui faut obtenir les 3/5 des parlementaires (députés et sénateurs compris), ce qui s’annonce délicat puisque le Sénat est à droite et que la gauche jouit d’une courte majorité à l’Assemblée nationale.
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