De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Cela ne lui a visiblement pas plu. Veillant à cultiver une certaine discrétion teintée de mutisme depuis qu’il a perdu la présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy n’a cependant pas pu s’empêcher de donner son avis sur la composition du nouveau gouvernement de Manuel Valls.
A Saint-Quentin en Yvelines mercredi pour l’inauguration d’un vélodrome, l’ancien président de la République a ainsi estimé que "cette nouvelle équipe n’est la bonne réponse au message envoyé par les électeurs dimanche dernier", rapporte RTL dans un indiscret. Fort d’avoir lui-même été en charge de l’Intérieur avant de prendre les rênes du pays en 2007, Nicolas Sarkozy a ensuite émis un doute quant aux compétences de Bernard Cazeneuve pour succéder à Manuel Valls place Beauvau. Il "n’est pas réputé pour son autorité", a-t-il lâché, toujours selon les informations de la première radio de France.
Copé dénonce un gouvernement "digne de la IVe République"
D’autre voix se sont également élevées à droite pour critiquer la composition de la nouvelle équipe gouvernementale. Dès mercredi, le président de l’UMP, Jean-François Copé, est en effet monté au créneau pour fustiger un gouvernement "digne de la IVe République".
Se déclarant "très inquiet" pour l’avenir du pays, il a poursuivi en affirmant que ce remaniement ne va "en rien répondre aux attentes des Français". De son côté, l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a déploré que "ce qui est assez décevant dans ce gouvernement, c'est que l'on retrouve à des fonctions clés des gens qui ont échoué et donc qui ne sont pas en situation d'apporter le renouveau nécessaire".