La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Après son entretien de plus d’une heure avec François Hollande dimanche, Nicolas Sarkozy a rapidement pris ses distances avec le président de la République. S’il a salué le décret de l’état d’urgence, l’ancien chef de l’Etat a également réclamé "des modifications drastiques" de la politique de sécurité et "une inflexion majeure" de la politique étrangère. Il a d’ailleurs prôné une "coalition unique" avec les Russes (voir la vidéo ci-dessous). Et tandis qu’Alain Juppé a, lui, insisté sur l’importance d’une "unité nationale", Nicolas Sarkozy a préféré parler de "solidarité" avec le gouvernement.
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Sans viser directement le gouvernement, le patron des Républicains n’a donc pas caché ses désaccords avec l’exécutif. Lors de son passage au journal télévisé de TF1 dimanche soir, il a d’ailleurs dénoncé un prétendu laxisme du gouvernement. "Un dernier point : il faut que les peines soient appliquées. L’un des individus avait été condamné huit fois. Huit fois, et pas un seul jour en prison", a-t-il ainsi affirmé en référence à Ismaïl Mostefaï, l’un des kamikazes du Bataclan.
Des condamnations qui ont eu lieu sous son mandat
Problème, les condamnations du terroriste ont eu lieu lorsqu’il était lui-même ministre de l’Intérieur puis président de la République entre 2004 et 2010, a repéré Libération. De plus, Ismaïl Mostefaï a été condamné pour des faits mineurs sans rapport avec le terrorisme. Aussi, comme le rappelle le quotidien, c’est "la réforme de sa garde des Sceaux Rachida Dati (qui) a rendu éligible aux aménagements toutes les peines égales ou inférieures à deux ans de prison".