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Le moins que l'on puisse dire, c'est que Nicolas Sarkozy est riche. Et à 65 ans passés, il n'a visiblement pas fini d'ajouter à son trésor, indiquait l'hebdomadaire Femme Actuelle sur son site en novembre 2020. L'ancien président de la République, dont la fortune personnelle était estimée à quelques 2,7 millions d'euros en 2012 pour une retraite de 17 000 euros mensuels d'après Challenges, apparaît aujourd'hui très loin de la précarité. Cela n'a rien d'étonnant ! Depuis sa première mise en retrait de la vie politique française, survenue à l'issue de sa défaite contre François Hollande, il a pris l'habitude d'enchaîner les conférences rémunérées quand il ne publie des ouvrages à succès - au moins pour un politique. Les 250 000 ventes de Le temps des tempêtes, publié en juillet 2020, "devraient lui rapporter entre 400 000 et 600 000 euros de droits d'auteur", indiquait alors L'Obs, cité par nos confrères.
Les nouvelles missions très lucratives de Nicolas Sarkozy
Depuis, dévoilait Capital dans la matinée du 4 mai 2021, l'ancien chef de l'Etat n'a pas choisi de freiner. Au contraire : il est devenu le conseiller de plusieurs organismes luxueux et prestigieux, lesquels rémunèrent plus que confortablement, pour dire le moins. Ainsi, avancent le mensuel spécialisé en économie sur son site, il est devenu administrateur auprès des groupes Accor (Hôtellerie), Barrière (Hôtellerie de luxe), Lagardère (Edition) et Lov Group Invest (Audiovisuel, hôtellerie de luxe). En 2020, pour les seules sociétés cotées en bourse, il aura donc perçu 111 020 euros de jetons de présence…
Et le mensuel de référence en économie ne s'arrête pas là ! Il révèle également comment Nicolas Sarkozy a rejoint d'autres groupes, non moins influents.
Natixis, Axian… Qui fait appel aux conseils de Nicolas Sarkozy ?
Parmi eux, la célèbre banque Natixis, dont Nicolas Sarkozy a rejoint l'International advisory network, informent nos confrères. Il s'agit d'un réseau d'experts internationaux, régulièrement sollicités par la direction du groupe. Leur rémunération exacte n'est pas connue - la firme n'a pas souhaité la communiquer à Capital - mais elle est "alignée sur les pratiques du secteur financier en la matière".
L'ancien patron de la droite française a aussi rejoint le groupe textile Chargeur, dont il connaît bien le président-directeur général. Sans oublier, bien sûr, le groupe malgache Axian. L'un comme l'autre n'ont pas précisé le niveau de rémunération accompagnant ce type de contrats.
Une chose est sûre cependant : Nicolas Sarkozy n'est pas le seul président français a avoir succombé au charme des conférences rémunérées. Reste à savoir si François Hollande ira lui aussi jusqu'à franchir le rubicon et rejoindre de grands groupes privés !
François Hollande aussi cherche à s'enrichir
Il avait pourtant promis, en 2017, de ne pas suivre l'exemple de Nicolas Sarkozy. L'ancien président socialiste ne voulait pas donner de conférences tarifées, rappelle L'Express. Au final, il a assez vite tourné-casaque… Tant et si bien qu'il a désormais créé une société à responsabilité limitée intitulée R.D.P.A. ("Réflexions, Débats, Perspectives et Analyses") pour pouvoir faire payer chacune de ses interventions.
Son entreprise, poursuit l'hebdomadaire, répond à deux objectifs : "participer à des colloques, des conférences, des séminaires ou des réunions internationales", d'abord, mais aussi à la nécessité de rédiger, d'éditer et de promouvoir "tous types d'ouvrages ou autres créations intellectuelles", émanant de l'ancien chef de l'Etat.