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A 14 ans, il voulait déjà faire de la politique
Nicolas Sarkozy n’a pas attendu de devoir se raser chaque matin pour penser à la politique. Dès le début de l’adolescence l’ancien chef d’Etat voulait en être. "En fait, je serai bien incapable de vous dire à quel moment je ne me suis pas intéressé à la politique. Dès 14-15 ans, j’avais déjà compris que, lorsque je prenais la parole en classe, mes camarades m’écoutaient. Mon premier moment fondateur a été la campagne de Chaban-Delmas, en 1974", raconte-t-il.
Un service militaire à genoux
Nicolas Sarkozy a refusé de se faire dispenser de service militaire et il en garde un souvenir pour le moins particulier. "Je ne voulais pas me faire exempter, je n’aimais pas ça, le côté planqué. Alors, je l’ai fait à Paris, je cirai les couloirs à Balard ; mais j’ai fait trois mois de classes, quand même ! (..) Ils m’avaient coupé les cheveux vraiment courts, et j’avais la tenue des aviateurs, le blouson bleu, qui me plaisait beaucoup. Je suis entré au service militaire deuxième classe, et je suis sorti deuxième classe ! Je ne suis pas sûr qu’il y ait beaucoup de jeunes, comme moi, qui n’ont même pas été promus première classe ! Je n’ai jamais eu un grade", détaille-t-il.
Des petits boulots qui lui ont appris beaucoup
Avant d’être avocat, Nicolas Sarkozy a comme beaucoup fait des petits boulots, notamment pour financer ses études. Déjà à l’époque, il ne passait pas inaperçu. "Mon premier patron, chez Truffaut, quand j’étais jardinier pour payer mes études, m’avait dit, quand je l’ai quitté au bout de deux ans, ‘’tu adores ça, je suis prêt à te laisser ma boutique’’. Ensuite, mon deuxième patron, quand j’ai tenu son magasin La Sorbetière, voulait aussi me laisser la boutique… et sa fille (rire) !"
Pas l'âme d'un entrepreneur
Nicolas Sarkozy voulait du contact. « Tout me passionne. Si j’avais été doué pour le sport, j’aurais adoré faire du sport. Si j’avais été doué pour le spectacle, j’aurais adoré faire du spectacle… Pour médecine, j’ai trop peur de la maladie. Je rêvais de métier public, de monter en scène, de rencontrer des gens, de convaincre. Mais je ne rêvais pas de monter mon entreprise", confie-t-il.
Déjà un côté hyperactif
Même pendant ses études, Nicolas Sarkozy voulait être présent sur tous les fronts. "J’étais déjà aguerri au monde politique en arrivant à Sciences Po. Je suis entré rue Saint-Guillaume sans faire l’année préparatoire qui existait à l’époque. J’ai passé le concours d’entrée en deuxième année. À cette époque, vers 1979, je suis déjà élu au conseil municipal de Neuilly, j’avais également des responsabilités au sein du RPR, j’ai déjà une maîtrise de droit. J’ai le souvenir d’avoir passé le CAPA [diplôme pour être avocat] en même temps que mes études à Sciences Po, et en même temps aussi que je terminais mon service militaire", raconte-t-il tout en précisant qu’à cause de son emploi du temps, il a très peu fréquenté les amphis.
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