De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Rien ne va plus au conseil municipal de Nice. Sur les sept conseillers FN qui ont été élus en mars dernier, cinq ont voulu évincer de la tête du groupe la chef de file, Marie-Christine Arnautu. Ils lui reprochent notamment d’être une "parachutée qui n’a pas atterri". En d’autres termes, ils déplorent le fait qu’elle ne soit pas venue s’installer à Nice "comme elle l’avait pourtant promis pendant la campagne" des élections municipales. Les dissidents n’apprécient pas non plus sa manière "de diriger le groupe de façon très autoritaire" et de "ne pas s’impliquer dans la vie des commissions" au sein du conseil municipal. Mais leur action dissidente n’a pas du tout plu à la direction du Front National, laquelle a décidé de les suspendre pour la plupart. C’est Marie-Christine Arnautu elle-même qui l’a annoncé jeudi soir à la presse.
Il est désormais interdit de se revendiquer FN ou RBM
Celle-ci a ainsi précisé que Marine Le Pen a "fait envoyer un mail" le 4 juin dernier à six élus du groupe Nice Bleu Marine. Alors que ces derniers venaient d’élire Guillaume Aural comme chef de file, dans son courrier la présidente du parti d’extrême droite leur a ordonné "de retirer immédiatement ce groupe". L’un des dissidents s’est ensuite rallié à la cause de Marie-Christine Arnautu, mais les cinq autres ont campé sur leur position. Parmi eux, quatre conseillers adhérents au FN ou au Rassemblement Bleu Marine (RBM) ont été suspendus par Marine Le Pen. Il leur est désormais à tous interdit de se revendiquer du FN ou du RBM "sous peine de poursuites judiciaires", a-t-elle prévenu. Et Marie-Christine Arnautu d’ajouter que la commission des conflits doit se pencher sur le sort des quatre élus encartés "en vue de leur exclusion" définitive. Le cinquième dissident, une conseillère municipale, n’a quant à elle pas été écartée.
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