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Ce mardi 4 novembre, la démission de Pierre Moscovici de l'Assembée nationale a été officialisée. À partir de ce jour, la majorité absolue est menacée.

C’est l’une des conséquences logiques de l’obtention de son portefeuille européen. Pierre Moscovici met un terme à son mandat de député. Élu dans le Doubs en juin 2012, l’ancien ministre de l’Économie a officialisé sa démission par une lettre que la présidence de l’Assemblée a reçu ce mardi 4 novembre. De fait, une élection législative partielle devra se tenir prochainement dans la quatrième circonscription du Doubs.

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De fait, ce nouveau scrutin menace la majorité absolue du groupe socialiste à l’Assemblée qui jusque-là ne tenait qu’à un siège. Afin d’éviter cette impasse, une manœuvre avait été entreprise par l’exécutif consistant à confier à Pierre Moscovici une mission parlementaire sur "la place de la France en Europe", en vain.

Si le gouvernement a fait des pieds et des mains pour maintenir "Mosco" sur son siège, c’est parce que le FN est particulièrement bien placé dans cette élection. En effet, comme l’ont relevé nos confrères du Huffington Post, le parti de Marine Le Pen est en nette progression dans cette région industrielle qui avait fait l’objet d’une triangulaire en 2012.

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En proie à une désindustrialisation importante, le secteur est marqué par un tel désarroi que c’est l’eurodéputée frontiste Sophie Montel qui paraît la mieux placée pour rafler ce siège. Native du coin, elle avait terminée devant le candidat UMP en 2012. Et c’était bien avant les derniers succès électoraux du FN…

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