Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
"Je suis touché par l'épidémie, donc à même de témoigner directement du travail exceptionnel des médecins et de tous les personnels soignants. Fatigué mais stabilisé grâce à eux, je remonte la pente et leur adresse un très grand merci pour leur aide constante à tous les malades", écrivait Patrick Devedjian, encore récemment. Un message relayé sur son compte Twitter le 26 mars 2020 qui n'augurait pas son décès "brutal", qui a "bouleversé l'ensemble de la classe politique", détaille Femme Actuelle. Mais l'ancien ministre, qui a d'abord servi Jacques Chirac puis Nicolas Sarkozy, ne laisse pas seulement des amis et des collègues dans le deuil. En souffrent également sa famille : son épouse, Sophie, et leurs quatre fils, qui leur ont donné dix petits-enfants.
"Pour ne pas divorcer, elle a décidé de s'intéresser à la politique", résumait l'ancien avocat, en 2005, dans une interview accordée à L'Express. Celle qui fut décrite comme son "indispensable moitié" fut d'ailleurs sa collaboratrice parlementaire à partir de 1986, époque à laquelle il siégeait au parlement. Plus tard, elle est devenue sa directrice de cabinet. Néanmoins, elle nourrissait peut-être une passion pour le combat idéologique avant de croiser la route de son partenaire de vie... En effet, les tourtereaux, tous deux "férus de politiques" s'étaient rencontrés à l'occasion d'un meeting organisé en 1966, précise le magazine féminin. "C'est vrai qu nous nous complétons bien", avait-elle d'ailleurs admis du vivant de Patrick Devedjian.
Fille d'un héros de la résistance ?
Bien évidemment, Sophie Devedjian ne s'est jamais contentée d'être « la femme » de son ministre de mari. Diplômée de l'Institut d’Études Politiques (IEP, Sciences-Po) et titulaire d'un DES en la matière, elle est issue d'une famille militaire. Son père était d'ailleurs un héros de la résistance, qui fut nommé chef d'état-major des armées sous Valéry Giscard d'Estaing. Il s'agissait du général Claude Vanbremeersch.
Une femme toujours en soutien de son époux ?
C'est donc depuis son plus jeune âge que Sophie Devedjian baigne dans la politique. Présentée comme un "soutien corps et âme de son mari" par l'hebdomadaire féminin qui en dresse le portrait, elle est de celles qui connaissent "à fond tous les dossiers", précise Femme Actuelle.
"Elle lui voue une admiration totale, mais rien ne se décide sans elle à Antony", affirmait en effet un ancien conseiller municipale du fief où ont longtemps régné les Devedjian. Et lui d'ajouter à l'époque, indique Gala qui reprend ses propos : "Pas une cérémonie ni un événement où elle ne soit présente".
Si elle n'a pas rejoint le ministère avec son époux, c'est parce que "Patrick n'avait pas besoin de moi au ministère et ça lui permettait de rester présent à Antony", explique-t-elle.
Comme Penelope Fillon, elle a du défendre la réalité de son travail
Il est visiblement d'être femme de politique et de travailler avec son époux : Penelope Fillon n'est en effet pas la seule à avoir été attaquée sur la nature de son emploi. Dans les colonnes du Parisien, son compagnon avait détaillé quelques uns des contrôles auxquels elle a du faire face.
"Il ne faut pas céder à la démagogie et jeter le bébé avec l'eau du bain", s'agaçait alors Patrick Devedjian, révélant que la Sécurité sociale avait voulu "vérifier l'efficacité de son travail", en 2017. Et l'élu de conclure : "Elle n'a plus été ma collaboratrice durant les périodes où j'étais ministre et n'a donc pas travaillé avec mon suppléant".