De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
A croire certains hommes politiques de droite comme de gauche, si le Front national a été aussi haut à l’issue du premier tour, c’est en partie à cause des abstentionnistes. Sous-entendu, les personnes qui ne sont pas allées voter seraient majoritairement des électeurs socialistes ou de la droite parlementaire.
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Le précédent des élections européennes
Mais comme l’indique Le Monde, les abstentionnistes n’auraient pas voté différemment des votants. Convoquant un sondage de l’institut Ifop réalisé au lendemain des européennes de 2014, le quotidien du soir rappelle la corrélation entre les aspirations de votes et les résultats obtenus. Ainsi, 24 % des quelque 1 638 abstentionnistes interrogés disaient qu’ils auraient voté pour le FN, 22 % pour l’UMP, et 14 % pour le PS. Or, les résultats étaient les suivants : 24,9 % pour le FN, 20,8 % pour l’UMP et 13,98 % pour le PS et ses alliés. Et la corrélation est la même pour les autres partis, avec au maximum 2 points de pourcentage de différence entre les intentions de vote pour EELV et les résultats électoraux.
"Les abstentionnistes ne se distinguent pas du reste de la population"
Le quotidien cité également une autre étude du même institut, publiée en 2011, montrant les mêmes résultats, et qui concluait que "les abstentionnistes ne se distinguent pas réellement du reste de la population".
Cependant, le Monde explique qu’il faut distinguer l’abstention d’avant-premier tour de celle qui a cours au second. "En effet, l’entre-deux-tours est une période durant laquelle les partis en lice cherchent à mobiliser leurs électorats, et on peut donc observer un différentiel d’abstention selon la tendance partisane. Ainsi, la perspective d’une bascule FN de sa région peut motiver des abstentionnistes, quand à l’inverse le FN aura plus de mal à trouver des réserves de voix."
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