De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un accord financier, sécuritaire et "humanitaire" a été conclu entre la France et l’Angleterre. Bernard Cazeneuve et Theresa May, la ministre de l’Interieur britanique, se sont retrouvés a Calais ce jeudi pour discuter de la crise des migrants.
L’accord sécuritaire contient la mise en place d’un "centre de commandement et de contrôle commun" à Calais. L’objectif est de lutter contre les réseaux de passeurs. Le centre sera placé sous double commandement. Une dizaine de policiers britanniques devraient y travailler.
"Faciliter les retours volontaires"
Concernant l’accord financier, Londres s’engage à verser près de 10 millions d’euros. "Ça fait 35 millions en tout, c’était zéro il y a un an", explique-t-on au ministère de l’Interieur. Avec cet argent, les Britanniques souhaitent que des clotûres, de la vidéosurveillance, de la technologie de détection infrarouge et des projecteurs lumineux soient installés à Calais.
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L’accord "humanitaire" quant à lui découle de l’accord financier puisqu’une partie des 10 millions d’euros doit servir à "faciliter les retours volontaires" qui s’ajouteraient aux 1 000 départs forcés de cette année. Il devrait également permettre de financer un centre d’hébergement pour 1 000 personnes "à une distance significative de Calais".
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