Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Bien que retiré de la vie politique, Nicolas Sarkozy occupe toujours les esprits. Certains responsables de la majorité ont lancé l'offensive contre l'ancien chef de l'Etat. C'est Michel Sapin qui donne le coup d'envoi. Le ministre du Travail a lancé jeudi sur Europe 1, une série d'anathèmes contre l'ex-locataire de l'Elysée le qualifiant de "pervers" lorsque ce dernier était alors ministre de l'Intérieur. La raison de cette attaque verbale ? La méthode utilisée par Nicolas Sarkozy, à savoir prendre un deuxième téléphone portable sous un faux nom : Paul Bismuth. Ce procédé a également interpellé Bruno le Roux. Le chef de file des députés PS à l'Assemblée Nationale a comparé Nicolas Sarkozy aux " dealers de cité de sa ville de Saint-Ouen ", sur BFM TV. Michel Sapin en a profité pour balayer d'un revers de la main, sur les ondes d'Europe 1, les critiques de l'opposition sur la communication du gouvernement, insistant sur les soupçons pesant sur l'ancien président impliqué dans diverses affaires.
Faire oublier les couacs du gouvernement
Car ce nouveau scandale, qui met en cause les pratiques de Nicolas Sarkozy et certrains magistrats, n'arrange pas pour autant les affaires du gouvernement.Devant le journaliste Jean-Pierre Elkabbach, Michel Sapin a défendu Manuel Valls au micro de la radio généraliste. Une façon pour lui de dédouaner son homologue de l'Intérieur de son rôle dans l'affaire des écoutes. Concernant l'affaire Christiane Taubira, l'ancien député de l'Indre préfère botter en touche. La ministre de la Justice est accusée par les parlementaires de droite d'avoir menti sur la date à laquelle elle avait pris connaissance des écoutes téléphoniques visant Nicolas Sarkozy.
Face aux attaques du gouvernement et de la majorité socialiste, les réactions du camp sarkoziste ne devraient pas se faire attendre...
Vidéo: Nicolas Sarkozy, secret d'une présidence: François Fillon se confie