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Chose rare en politique, le président de la République, François Hollande, a fait un mea culpa dans un livre intitulé Le stage est fini, à paraître ce mercredi 2 septembre. Si c’était à refaire, "je ne serais pas allé aussi loin, j’aurais gardé l’augmentation de la TVA décidée par Nicolas Sarkozy pour boucler le budget qu’il nous avait laissé.", déclare-t-il dans cet ouvrage.
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Invitée ce matin sur RTL, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, a défendu le président. "Il faut surtout se souvenir de l’état des finances publiques quand nous sommes arrivés aux responsabilités en 2012.", tempère-t-elle de prime abord.
"Nous sommes arrivés au but que nous nous sommes fixé"
"Si je comprends bien ce que François Hollande a voulu dire, la situation était tellement terrible que pour opérer le redressement des comptes publics, la facilité aurait pu être de laisser cette hausse de la TVA.", a-t-elle ensuite ajouté.
Le ministre rappelle ensuite que le président "s’était engagé à revenir sur cette augmentation de TVA. Il a préféré tenir son engagement et a procédé à des augmentations de fiscalités ciblées."
"Nous sommes arrivés au but que nous nous sommes fixé. Nous avons redressé les comptes publics et nous avons réussi à retrouver des marges de manœuvres pour soutenir la compétitivité des entreprises.", explique-t-elle.
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