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La crise politique qui secoue le Front National depuis une semaine semble avoir trouvé son épilogue ce lundi avec le renoncement de Jean-Marie Le Pen à candidater comme tête de liste FN pour les élections régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Un désistement qui semble avoir été orchestré par ce dernier au profit de sa petite-fille, Marion Maréchal Le Pen, dont il est très proche.
Une attitude "logique" de la part du président d'honneur, confie à Planet.fr Jean-Yves Camus, politologue et spécialiste de l'extrême-droite, bien que celui-ci reconnaît que "Jean-Marie Le Pen a été plus fexlible" qu'il ne pensait. Tout se serait joué vendredi soir après une entrevue à La Celle-Saint-Cloud, au domicile de Jean-Marie Le Pen, afin de trouver une issue à la crise interne du parti. Le "Menhir" ayant reçu "des appels de tous les sens pour recoller les morceaux", confie le politologue.
Concernant la décision de Marion Maréchal-Le Pen, celui-ci explique que la députée du Vaucluse entend "continuer à labourer son sillon", tout en soignant "son implantation locale", maintenant que celle-ci est "installée".
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Le désistement de son grand-père lui offre-t-il un boulevard pour se présenter en décembre prochain comme tête de liste FN pour la région PACA ? "Elle est partie en première position" dans la course à l'investiture qui sera close le 17 avril prochain, explique Jean-Yves Camus. En effet, Marion Maréchal-Le Pen a reçu les faveurs de sa tante et patronne du FN, Marine Le Pen, qui a poussé sa candidature depuis le début : "Ca va peser dans la balance", prédit le politologue.
Un seul concurrent : Bruno Gollnisch
Il reste pourtant un obstace à la député du Vaucluse en la personne de Bruno Gollnisch, 65 ans, eurodéputé FN, et dauphin de Jean-Marie Le Pen de nombreuses années. Celui-ci ayant, dans la foulée, déclaré sa candidature. "Bruno Gollnisch a davantage d'expérience (que Marion Maréchal-Le Pen), il est plus rompu au jeu politique, ce qui pourra compter" lors de la désignation comme tête de liste, rappelle Jean-Yves Camus.
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Enfin, s'agissant des chances du Front National pour les élections régionales dans cette région, le politologue préfère rester prudent : "Les élections départementales ont montré que les resultats escomptés par le parti n'ont pas été au rendez-vous. La droite républicaine résiste bien, confie-t-il avant de faire remarquer que si le FN gagnait la région, ce serait un signal fort alors que l'on approcherait des élections présidentielles."
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