De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La crise politique qui secoue le Front National depuis une semaine semble avoir trouvé son épilogue ce lundi avec le renoncement de Jean-Marie Le Pen à candidater comme tête de liste FN pour les élections régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Un désistement qui semble avoir été orchestré par ce dernier au profit de sa petite-fille, Marion Maréchal Le Pen, dont il est très proche.
Une attitude "logique" de la part du président d'honneur, confie à Planet.fr Jean-Yves Camus, politologue et spécialiste de l'extrême-droite, bien que celui-ci reconnaît que "Jean-Marie Le Pen a été plus fexlible" qu'il ne pensait. Tout se serait joué vendredi soir après une entrevue à La Celle-Saint-Cloud, au domicile de Jean-Marie Le Pen, afin de trouver une issue à la crise interne du parti. Le "Menhir" ayant reçu "des appels de tous les sens pour recoller les morceaux", confie le politologue.
Concernant la décision de Marion Maréchal-Le Pen, celui-ci explique que la députée du Vaucluse entend "continuer à labourer son sillon", tout en soignant "son implantation locale", maintenant que celle-ci est "installée".
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Le désistement de son grand-père lui offre-t-il un boulevard pour se présenter en décembre prochain comme tête de liste FN pour la région PACA ? "Elle est partie en première position" dans la course à l'investiture qui sera close le 17 avril prochain, explique Jean-Yves Camus. En effet, Marion Maréchal-Le Pen a reçu les faveurs de sa tante et patronne du FN, Marine Le Pen, qui a poussé sa candidature depuis le début : "Ca va peser dans la balance", prédit le politologue.
Un seul concurrent : Bruno Gollnisch
Il reste pourtant un obstace à la député du Vaucluse en la personne de Bruno Gollnisch, 65 ans, eurodéputé FN, et dauphin de Jean-Marie Le Pen de nombreuses années. Celui-ci ayant, dans la foulée, déclaré sa candidature. "Bruno Gollnisch a davantage d'expérience (que Marion Maréchal-Le Pen), il est plus rompu au jeu politique, ce qui pourra compter" lors de la désignation comme tête de liste, rappelle Jean-Yves Camus.
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Enfin, s'agissant des chances du Front National pour les élections régionales dans cette région, le politologue préfère rester prudent : "Les élections départementales ont montré que les resultats escomptés par le parti n'ont pas été au rendez-vous. La droite républicaine résiste bien, confie-t-il avant de faire remarquer que si le FN gagnait la région, ce serait un signal fort alors que l'on approcherait des élections présidentielles."
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