Manuel Valls, Valérie Pécresse... Qui sont les plus grosses girouettes en France ?
Certains de nos responsables politiques ont du mal à tenir leur ligne idéologique. Parfois, on pourrait même les accuser de ne pas avoir de convictions. Mais qui sont ceux qui se laissent le plus porter par le vent ?

Il n’entend plus rester à Barcelone. Après avoir longuement fait campagne pour réussir à s’intégrer en Espagne, Manuel Valls décide finalement de la quitter. Il abandonne donc son poste de conseiller municipal, découvre-t-on dans le quotidien Espagnol El Mundo, pour mieux repartir en France. Après tout, assure-t-il, c’est elle qui "coule dans [ses] veines". Y a-t-il beaucoup de responsables politiques qui vous parlent avec tant de passion et d’amour de la France, ou de ce territoire unique qu’est la Nouvelle-Calédonie? Oui, décidément, la France coule dans mes veines…", écrit-il ainsi dans son livre Pas une goutte de sang français, publié en mars 2021 aux éditions Grasset.

Ce retour n’a rien d’anodin : l’ancien Premier-ministre, qui estime que cette étape de sa vie "est terminée", entend peser en vue des scrutins nationaux à venir. Plus exactement, écrit BFMTV sur son site, il veut "jouer un rôle lors de la prochaine élection présidentielle", se rendre "utile aux Français". D’aucuns n’hésiteraient pas à parler de véritable girouette.

Qui sont les politiciens girouettes en France ?

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Pour autant, si célèbre puisse-être Manuel Valls, il est loin d’être le seul dans ce type de situation. Bien d’autres hommes politiques - et d’autres femmes ! - pourraient se voir tenir le même type de discours. Les élus de la Vème République ne sont peut-être pas les pires en la matière… Mais c’est bien sur eux que Planet a décidé de braquer les projecteurs. Plus d’informations en la matière dans diaporama.

Marine Le Pen

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Marine Le Pen

Marine Le Pen n’en est plus à son premier reniement. La fille du Menhir réfutait récemment le modèle que Donald Trump avait pu être pour elle, après l’avoir pourtant porté aux nues des années durant, rappelle Libération. Avant cela, elle a aussi renoncé au Frexit qui, en 2017, constituait pourtant tout ou partie de son programme, souligne France Inter. Avec un objectif en tête : apparaître plus crédible… indépendamment des projets déjà défendus.

François Hollande

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François Hollande

"Mon ennemi, c’est la finance !", clamait haut et fort François Hollande en campagne. Le programme qu’aura appliqué le président de la République s’est avéré… différent. D’aucuns lui reprochent d’ailleurs d’avoir menti, voire trahi la gauche.

Ce n’est pas la première fois que l’ancien chef de l’Etat changeait d’avis, rappelle L’Express. En 2012, il réagissait ainsi à la perte du triple AAA de la France d’après l'agence Standard & Poor's, estimant qu’elle condamnait un type de stratégie politique. En 2013, la même situation entraînait pourtant… la confirmation d’une autre.

Valérie Pécresse

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Valérie Pécresse

Possible candidate à l’élection présidentielle de 2022, Valérie Pécresse fait elle aussi partie des femmes politiques à qui il ne serait pas illégitime de décerner le titre de "girouette", rapporte Marianne. En 2016, avant la primaire de la droite, elle nie catégoriquement avoir soutenu Alain Juppé, déclaré favori et perdant face à François Fillon en finale. Pourtant, la future présidente de la région Île-de-France ne s’est pas arrêtée là : elle a aussi minimisé ses soutiens passés à François Fillon comme à Nicolas Sarkozy… De sorte à ne pas avoir besoin de se positionner officiellement. Elle a le sens, écrivent nos confrères, des "alliances politiques".

Jean-François Copé

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Jean-François Copé

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