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Après la farine, la gifle. En visite à Lamballe dans les Côtes d’Armor, Manuel Valls a été légèrement frappé au visage mardi. Rapidement maîtrisé par le service d’ordre du candidat à la primaire de la gauche, le jeune agresseur breton a été placé en garde à vue pour "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique".
Alors que l’enfarinage du 22 décembre à Strasbourg n’exposait son auteur qu’à une contravention de quatrième catégorie assortie d’une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros, la gifle portée à l’ancien Premier ministre est considérée comme un délit. Le jeune homme breton s’expose donc à des poursuites bien plus graves.
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Violence avec circonstances aggravantes
La fonction politique de Manuel Valls a changé depuis décembre. A Strasbourg, il n’était plus Premier ministre à la suite de sa démission, ni maire d’Evry ou député de l’Essonne. Mais, depuis le 7 janvier, Manuel Valls est à nouveau député de l’Essonne. Par conséquent, il est considéré comme une "personne chargée d'une mission de service public", ce qui devient une circonstance aggravante selon L'Express.
En vertu de l'article 222-13 du code pénal, l’agresseur s’expose donc à une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende pour violence n’ayant pas entrainé une ITT supérieur à 8 jours. Il sera jugé par le tribunal correctionnel.
En vidéo : En visite à Lamballe, Manuel Valls giflé