Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Le bonheur des uns fait le malheur des autres. S’il y a bien un heureux chez les Républicains dans "l’affaire Morano", c’est Dominique Reynié, tête de liste aux régionales en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.
En effet, selon Le Parisien, "s’il n’y avait pas eu l’affaire Morano, Sarkozy l’aurait sans doute viré", assure dans le quotidien Jean-Pierre Grand, sénateur (Les Républicains) de l’Hérault. Selon ce dernier, qui s’est opposé à la nomination de l’ancien politologue comme tête de liste dans la région, Dominique Reynié était sur la sellette. Mais suite à la polémique déclenchée par Nadine Morano et son éviction, Nicolas Sarkozy "ne pouvait pas ajouter du désordre au désordre.", assure le sénateur.
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"Il n’est vraiment pas fait pour ça"
Il faut dire que la transition des plateaux télévisuels en tant que politologue au terrain politique ne s'est pas faite sans heurts pour Dominique Reynié. Son travail solitaire a ainsi été décrié au sein des Républicains. Deux jours avant la commission nationale d’investiture, "Dominique Reynié a désigné ses candidats. Le problème, c'est que ces noms n'étaient pas ceux que la CNI devait annoncer.", explique un membre de la commission.
Même sa candidature est remise en question à l’intérieur du parti de droite. "Dominique Reynié ? C'était une mauvaise idée. Il n'est vraiment pas fait pour ça. C'est un politologue, pas un politique.", avoue auprès du Parisien un cadre du parti. Sur place, l’ancien politologue est accusé d’être un "parachuté" : pour faire un pied de nez à ses détracteurs, Dominique Reynié a diffusé une photo de lui sautant en parachute au-dessus de la région.
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