Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Un sondage Ifop pour le JDD révèle que 64 % des sympathisants souhaitent désormais que Nicolas Sarkozy revienne dans la vie politique et soit candidat en 2017. Une envolée de plus de 10% par rapport à cet été : ils étaient 53 % en août dernier. Un bond inattendu en pleine campagne Fillon-Copé pour la présidence de l'UMP alors que l'ancien président est moins présent dans les commentaires politiques depuis plusieurs semaines.
Brice Hortefeux, député européen et président de l'Association des amis de Nicolas Sarkozy : "la prise de conscience de la faiblesse du gouvernement actuel a certainement joué", ces derniers jours.
Les dernières prises de position du gouvernement, pour la compétitivité ou la TVA sociale, seraient un aveu de retour au Sarkozysme, pour l'électorat de droite. "En adoptant un pacte de compétitivité, Hollande avoue qu'il a dit l'inverse pendant toute la campagne, et il reconnaît en même temps la justesse du diagnostic établi par Nicolas Sarkozy et, pour autant, il n'en tire pas toutes les conséquences", note l'ex-ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux.
Aujourd'hui le ministre de gauche le plus populaire, Manuel Valls, reconduit une politique similaire à l'Intérieur, avec l'expulsion des Roms. Ce qu'avait aussi à l'époque décrié l'opposition…
Autre explication à cette "sarkonostalgie" de la droite : la bataille pour la présidence de l'UMP. Les deux candidats, Fillon et Copé semblent manquer de charisme et restent moins convaincant que l'ancien "maître de maison".
Pour l'ancien Secrétaire d'Etat du Commerce Frédéric Lefebvre "cette période électorale est bonne pour Sarkozy". Les proches de l'ancien président pensent aussi que le débat entre François Fillon et Jean-François Copé a souligné en creux que Sarkozy "était bien meilleur que ces deux-là réunis".
Un duel qui aurait donc servi au final le grand absent de la compétition.
Enfin, la chute de Hollande dans les sondages, depuis cet été, clos l'état de grâce présidentiel encore plus tôt que prévu. Combiné à une droite encore convalescente, Sarkozy apparaît comme celui dont on attend, à l'UMP du moins, le retour en sauveur de la nation.