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Pour ne plus recevoir de critiques à chaque publication des statistiques de la délinquance, soupçonnées comme celles du chômage d’être trafiquées, l’Etat a pris les devants.
Le ministère de l’Intérieur a ainsi mis en ligne ce mardi une plateforme baptisée InterStats, qui délivrera chaque mois les évolutions des crimes et délits en France. Ces chiffres auront la caution de statisticiens issus de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), regroupés dans un nouveau service du ministère de l’Intérieur.
Le ministère de l’Intérieur a pris des mesures préventives
Pour se prémunir de toutes nouvelles critiques, le gouvernement a mis en place plusieurs précautions. Tout d’abord, la publication des chiffres sur la délinquance ne sera pas soumise à une décision ministérielle mais bien par les statisticiens, ceci afin d’éviter toute manœuvre électorale. Pour approcher de façon plus précise de la réalité, les chiffres de la gendarmerie et de la police seront complétés par l’enquête annuelle "Cadre de vie et sécurité" produite par l’Insee depuis 2007.
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Enfin, le service statistique a fait de l’écrémage en retenant 9 catégories jugées "fiables" : homicides, vols avec armes, vols sans arme, vols sans violence, coups et blessures volontaires sur personnes de plus de 15 ans, cambriolages, vols de véhicules, vols d'accessoires sur véhicules.
Plusieurs catégories ont été mises de côté
Cependant, les tendances mensuelles pourraient justement être critiquées à l'avenir du fait des nombreuses catégories qui n'y sont plus. Les viols, le vandalisme, les dégradations, la délinquance économique et financière ont ainsi été mis de côté pour être regroupés dans le fourre-tout "délinquance générale". "Nous avons choisi de ne garder que les domaines représentatifs de la délinquance réelle.", s’est justifié auprès de Métronews, François Clanché, chef du service statistique ministériel de la sécurité intérieure.
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