De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Pour qui a déjà visité l’hôtel du comte d’Évreux, aujourd’hui palais de l’Élysée, le charme est singulier : lustres en cristal de Baccarat, parquet, moulures dorées, mobilier d’exception… Bref, le lieu a tout d’un petit Versailles ; d’ailleurs, l’Élysée est souvent surnommé "Le Château".
"C’est une maison qui marche parfois"
Mais l’endroit est-il pour autant adapté aux contraintes contemporaines de l’exercice du pouvoir présidentiel ? S’il on en croit les personnes interrogées par Francetv Info, pas vraiment… Déjà, dans le documentaire d’Yves Jeuland, A l’Elysée, un temps de président, diffusé lundi 28 septembre sur France 3, on a pu entendre le secrétaire général, Jean-Pierre Jouyet, acharné sur son téléphone, dire : "C’est une maison qui marche parfois, l’Élysée."
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Le secrétaire générale de l’Elysée se plaint aussi du manque de climatisation des lieux et aurait même plaisanté auprès du réalisateur du documentaire en déclarant que si l’inspection du travail passait, elle fermerait les bureaux du palais présidentiel. Dans le reportage, on a pu également voir Gaspard Gantzer, le conseiller en communication du président, déambuler dans les couloirs pour trouver du réseau sur son portable.
"Il y a un aspect monarchique dans ce palais"
"L’Élysée n’est clairement pas adapté à l’exercice présidentiel", confirme à Francetv Info le député PS de l’Aisne, René Dosière, qui s’intéresse aux dépenses du palais présidentiel. Pour ce dernier, le lieu manque de place : "Il y a un manque d'efficacité de ces collaborateurs qui est lié à leurs conditions de travail. Pour compenser, on a donc, au fil du temps, augmenté les effectifs."
L’ambiance solennelle, pour ne pas dire pompeuse, est aussi décriée. Mais cela fait partie de la fonction présidentielle, selon Yves Jeuland : "Il y a un aspect monarchique dans ce palais. Si on retirait la garde républicaine et les huissiers, on pourrait certes trouver cela plus sobre et plus 'normal', mais on retirerait aussi une part de solennité qui est parfois nécessaire à l'exercice du pouvoir."
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