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Le député Les Républicains, Julien Aubert, aurait promis "un poste" lors des "investitures futures" à son opposante du FN, Martine Furioli, si celle-ci se désistait à l’issue du 2 nd tour des élections législatives dans le Vaucluse, en 2012.
A l’époque, Julien Aubert passe le premier tour et se retrouve dans une triangulaire face au candidat socialiste et la candidate du FN. Celle-ci avait alors abandonné, officiellement pour faire barrage à la gauche, ce qui n’avait pas plu au FN qui l’avait exclue.
Un accord secret entre les candidats
C’est le Canard enchaîné qui révèle les dessous de ce désistement dans son édition du 1 juillet, publiant des échanges par courriels entre les deux "opposants" faisant état d’un "accord secret" entre les deux parties. Dans ces échanges, on peut lire que Julien Aubert promettait une place éligible à la candidate frontiste lors des prochaines échéances électorales.
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Convoqué par Nicolas Sarkozy
Le principal incriminé, Julien Aubert, a démenti auprès de France Bleu Vaucluse et du Canard enchaîné ces révélations. Cependant, l’élu reconnaît avoir eu un échange avec Martine Furioli à l’issue duquel il lui aurait promis de lui apporter son aide en cas de problème. "Il ne s'agissait pas d'une place à une élection. Il s'agissait d'une aide plus personnelle.", déclare-t-il
Une version contredite par l’hebdomadaire satirique qui, sur la base des échanges de courriels, note que Julien Aubert a bien promis "pour les investitures futures" de lui "trouver un poste".
Convoqué dans la journée de mercredi par le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, pour s’en expliquer, Julien Aubert est reparti avec la confiance de son patron qui l’a autorisé à rester le chef de file du parti pour les régionales dans le Vaucluse.
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