De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Alain Juppé n’est pas un partisan du "ni-ni", et il le fait savoir. Dans un billet publié sur son blog, le maire de Bordeaux s’est publiquement opposé à cette stratégie défendue par Nicolas Sarkozy concernant la position de l’UMP face au duel FN/PS qui a lieu dans le Doubs. En effet, dans cette législative partielle, le candidat à la primaire UMP a appelé les électeurs à "faire barrage au Fn". En d’autres termes, à apporter leurs voix à Frédéric Barbier, candidat socialiste dans cette circonscription.
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Dans un premier temps, Alain Juppé avait, indiqué qu’il s’abstiendrait de donner son avis avant la réunion du bureau politique de l’UMP qui doit se tenir ce mardi après-midi. Cependant, il explique avoir pris "le temps de réfléchir" car il s’agit de "barrer la route à une candidate FN qui croit, entre autres choses, 'en l'évidente inégalité des race''.Toutefois, le maire de Bordeaux assure qu’il ne s’agit pas d’un 'front républicain' dans la mesure où il n'est pas question de s’allier avec la majorité.
La division de l’UMP
La question du positionnement vis-à-vis du Front national divise fortement le parti d’opposition. Alors que le président de l’UMP pencherait pour la stratégie du "ni-ni", la vice-présidente (Nathalie Kosciusko-Morizet) appelle à choisir le candidat socialiste.
Ces divergences illustrent la ligne de fracture qui existe à l’UMP entre son aile centriste (gaulliste traditionnelle) et sa base plus "décomplexée" incarnée par la droite forte ou la droite populaire. Et avec l’échéance 2017 qui arrive, ce fossé risque de s’élargir considérablement. En témoigne, par exemple, cette sortie d’Alain Juppé.
À noter, comme ceci a été rappelé par nos confrères du Lab, Alain Juppé avait exclu en 1990 Alain Carignon du RPR. La raison ? Ce dernier avait appelé à "faire barrage au FN"...