De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Emmanuel Macron pourrait rester au Congrès
La stratégie politique a encore frappé. Dans la nuit de lundi à mardi, l’Assemblée nationale a adopté par 40 voix contre 13 plusieurs amendements du projet de réforme constitutionnelle, précise Le Monde. Ils permettent au président de la République d’assister au débat qui suit son intervention devant le Congrès.
C’est une demande qu’avait lui-même évoquée Emmanuel Macron lorsqu’il avait réuni Sénat et Assemblée nationale le 9 juillet dernier à Versailles.
Si ce vote peut surprendre, c’est que les amendements n’ont pas été proposés par la majorité mais par l’UDI-AGir. L’opposition n’a pas manqué de hausser le ton, dénonçant un "revirement" et rappelant que les députés de la majorité avait voté contre des amendements similaire en commission.
Emmanuel Macron : le gouvernement répond aux critiques
Concrètement, ces amendements visent à modifier l’article 18 de la Constitution, qui stipule en l’état que le débat qui suit une éventuelle déclaration du président de la République en Congrès peut se faire ‘’hors sa présence’’.
Emmanuel Macron avait annoncé lu Congrès : "J'ai demandé au gouvernement de déposer, dès cette semaine, un amendement au projet de loi constitutionnelle qui permettra que, lors du prochain Congrès, je puisse rester non seulement pour vous écouter, mais pour pouvoir vous répondre". Le gouvernement n’aura même pas eu à déposer de texte.
Si les députés ont voté cet amendement, la volonté du président n’est pas encore faite. Pour l’instant le projet de loi est à l’examen au parlement et n’a pas encore été adopté par les deux chambres.