Météo
A l’approche du réveillon de la Saint-Sylvestre, le beau temps sera-t-il au rendez-vous ? Soleil, pluie, neige… Découvrez les dernières prévisions pour les fêtes.
Invité sur le plateau de TF1 le lundi 15 mai 2023, Emmanuel Macron poursuit sa marche en avant médiatique en évoquant les différents sujets au centre de l’actualité des dernières semaines. Retraites, inflation, impôts… Voici ce qu’il faut retenir de son passage.
Au cœur d’une semaine bien remplie, le président de la République a reçu dans la journée du lundi 15 mai 2023 de richissimes industriels, à l’instar du patron de Space X, de Tesla et de Twitter, Elon Musk, à l’occasion du sommet "Choose France" au Château de Versailles. La veille, on apprenait que le Chef de l’Etat serait également l’invité de Gilles Bouleau ce lundi soir afin de se prêter à une interview. Sa dernière prise de parole lors d’un journal télévisé remontait au mercredi 22 mars 2023 pour les éditions de 13h de TF1 et de France 2.
Ces derniers temps, Emmanuel Macron concentrait ses prises de paroles sur des sujets d'affaires étrangères. La guerre en Ukraine en première ligne avec les divers entretiens au côté du président ukrainien, Volodymyr Zelensky ou encore celui du 11 mai avec le président des Émirats Arabes Unis, Mohamed ben Zayed Al Nahyan. Depuis le 13 mars dernier, le chef de l’Etat multiplie les interventions médiatiques pour plusieurs quotidiens régionaux dont Challenges ou L’Opinion.
Un retour médiatique à gérer
Des sondages en sa défaveur, un peuple en colère et une relation fragilisée avec sa première ministre, le retour en force n'est pas tel que prévu. Avec une popularité en deçà des 30 %, l’exécutif va devoir proposer de nouvelles formes de mise en valeur politique aux Français, quitte à affronter les fameuses "casserolades" des opposants politiques et ruraux. Or, "plutôt que de se confronter au peuple, Emmanuel Macron préfère éviter les concerts de casseroles et se rend donc à la télévision", juge Guillaume Roquette, journaliste pour Le Figaro.
Malgré tout, le président sait qu’il s’engage dans un jeu dangereux. Monopoliser la parole et être omniprésent peut le pousser à commettre certaines erreurs, à l’image de celle durant sa sortie sur les personnes non-vaccinées qu’il souhaitait "emmerder".
De plus, les prises de paroles d’Emmanuel Macron devront redonner aux Français, le goût de suivre l’agenda politique. En effet, lors de cette interview, le président a perdu bon nombre de téléspectateurs depuis sa dernière interview diffusée : 11,5 millions de téléspectateurs pour celle du 13 mars dernier contre 6 millions pour celle de ce lundi 15 mai 2023, selon les chiffres d'audiences communiqués par Pure Médias.
Vidéo du jour
Retrouvez dans notre diaporama ci-dessous les déclarations marquantes d’Emmanuel Macron lors de cette interview pour le journal du 20h de TF1.
Élisabeth Borne : Première ministre jusqu'à quand ?
1/6
Interrogé sur la Première ministre, Emmanuel Macron s’est dit "fier" d’avoir nommé Élisabeth Borne. Si la locataire de Matignon est fragilisée depuis l’annonce du recours au 49.3 pour le texte de la réforme des retraites, le chef de l’État lui a réitéré son soutien. "Élisabeth Borne, depuis un an, a fait passer nombre de textes de loi qui étaient difficiles", a-t-il souligné, affirmant qu’elle agit avec "force, détermination et courage".
Une réindustrialisation de la France ?
2/6
Emmanuel Macron s’est félicité des investissements étrangers annoncés à l’occasion du sommet annuel Choose France. Quelque 13 milliards d’euros d’investissements ont été annoncés par l’Élysée. "Les investisseurs voient la force de ce que l’on fait" , a-t-il souligné, rappelant que "les trois-quarts de ces investissements sont hors de Paris".
Une baisse d'impôts pour les plus modestes ?
3/6
Si l’inflation touche de plein fouet le portefeuille des Français, le chef de l’État a indiqué vouloir poursuivre sa politique d’allègement fiscal des classes moyennes. Cette mesure devrait prendre forme "dans ce quinquennat" selon Emmanuel Macron, qui ajoute par ailleurs qu'il a "demandé au gouvernement de travailler sur le sujet". Cette mesure d'aide devrait intervenir sur autre chose que l'impôt sur le revenu : "cela peut se faire intelligemment sur différentes charges ou cotisations que vous payez", précise-t-il.
Une réforme des retraites assumée ?
4/6
Prévisualisation prochaine diapositive
