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Il "aime déjouer les pronostics et mettre ses équipes sous pression". Le président, rapporte Femme Actuelle sur la base des informations du Parisien, n'hésiterait pas à compliquer grandement la vie de son équipe exécutive. En effet, il a place sur l'échine de son Premier ministre une charge des plus lourde : l'organisation du déconfinement annoncé devant plus de trente millions de Français le 13 avril 2020, à l'occasion de sa dernière allocution présidentielle.
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La mission est délicate. Tant et si bien qu'au sein du gouvernement, certains évoquent déjà une "mission suicide", qui n'est pas sans agacer les "amis" d'Edouard Philippe. Et pour cause ! D'abord, le transfuge de la droite n'a pas été cité une seule fois au cours de l'intervention du chef de l’État, ensuite les rumeurs de remaniement vont bon train.
D'aucuns envisagent d'ores et déjà le retour d'un certain... Manuel Valls, par exemple.C'est que, dans le détail, la plupart des ministres ont découverts les annonce devant leur téléviseur, comme la majorité des Françaises et des Français. A charge pour Edouard Philippe, donc, d'organiser "la tache colossale d'élaborer un plan de déconfinement en quinze jours"... "Il leur a mis un pistolet sur la tempe", alerte sans ambages un conseiller ministériel, contacté par le quotidien régional. De sorte à pouvoir rester à l'abri tandis que grille le fusible en cas d'échec, croit savoir pour sa part le magazine spécialisé dans la presse people Gala.
Un déconfinement qui survient bien trop tôt ?
Au lendemain même des annonces du président de la République plusieurs ministres sont venus nuancer ses déclarations. C'est notamment le cas de Christophe Castaner, en charge de l'Intérieur, pour qui le 11 mai ne constitue pas la date de déconfinement... Mais la date de fin du confinement. Quant à Jean-Michel Blanquer, qui s'occupe de l’Éducation nationale, il estime que les écoles ne pourront pas toute rouvrir dès le jour-J.
Pour bien des experts, comme cela peut être le cas du docteur Vincent Carret – urgentiste dans le Var –, un déconfinement le 11 semble inapproprié. "Ce serait beaucoup trop tôt. Le danger, c'est de se prendre une deuxième vague. Et là, on ne s'en remettra pas", expliquait-il dans les colonnes de Var-Matin quelques heures avant l'intervention présidentielle. Et lui de poursuivre : "Le déconfinement, on ne le fait que quand une partie de la population est immunisée. Là, nous ne sommes même pas à 5%".