De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La droite est vent debout depuis qu’elle a appris que le chef du gouvernement était allé samedi soir soutenir son équipe de cœur, le FC Barcelone, lors de la finale de la Ligue des champions, à Berlin.
Pour assister à cette finale, qui verra la victoire du "Barça" contre la Juventus de Turin (3-1), Manuel Valls était prêt à tout. C’est ainsi que samedi, le Premier ministre avait quitté Poitiers où se tenait le congrès du PS pour se rendre dans la capitale allemande, et assister au match de foot, avant de retourner à Poitiers le lendemain matin.
Un déplacement express qui n’a pas manqué de provoquer une petite polémique puisque ce sont les Français qui ont mis la main au porte-monnaie… En effet, si les trajets Poitiers-Paris sont à la charge du PS, celui vers Berlin a été payé par le contribuable.
"Une faute politique et une faute morale"
"C'est une faute politique et une faute morale, a déclaré dimanche sur Europe 1 le député des Républicains, Thierry Solère. L'argent public est précieux dans cette période de crise et on doit veiller à tous les symboles. C'est un très mauvais signal envoyé."
Nadine Morano a elle adressé un "carton rouge" à Manuel Valls, déclarant au site Atlantico qu’entre "Premier ministre de la France et supporter du Barça, Manuel Valls a fait son choix."
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Le député (Les Républicains) des Français de l’étranger, Thierry Mariani, a déclaré dans la même veine sur Twitter : "Valls à Berlin, à un match de foot entre deux équipes étrangères, aux frais de l'Etat... Cela prouve qu'il a perdu tout sens de la réalité".
Du côté du FN, Florian Philippot s’en est pris sur Twitter au "petit caprice footballistique de Valls pour deux équipes étrangères.."
Manuel Valls tente d’éteindre la polémique
"J'y vais parce que Michel Platini (le président de l'UEFA, ndlr) m'a invité, il a invité un supporteur du Barça. Et il y a une réunion pour l'Euro 2016", a expliqué le Premier ministre au Parisien-Aujourd'hui en France. Puis, Manuel Valls a tenu à se défendre devant ses détracteurs : "Je suis Premier ministre. Je me déplace avec les moyens que vous connaissez. N'essayez pas de créer de faux débats."
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