Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Des associations fictives comme bénéficiaires
C’est mi-2007 que l’enquête a été ouverte. Poursuivie aux côtés de 21 autres personnes, Sylvie Andrieux était accusée d’avoir utilisé des associations fictives, supposément installées dans les quartiers nord de Marseille, et censées venir en aide aux jeunes et aux populations des quartiers difficiles de la ville, pour détournement des subventions en réalité affectées à la rétribution des personnes ayant aidé à l’élection de la députée. On parle ici de 740 000 euros. « Mme Andrieux, en tant que dépositaire de l'autorité publique, a endossé le rôle d'ordonnateur des dépenses » consenties par le Conseil régional, où elle occupait le poste de vice-présidente au moment des faits, a fait valoir le procureur lors de son réquisitoire.
Une affaire qui empoisonne le PS
Les avocats de Sylvie Andrieux avaient eux dénoncé un « traquenard politique ». La justice ne s’est pas rangée à cet avis. Avec l’affaire Guérini, voilà une autre épine dans le pied de François Hollande, qui a fait de la « présidence exemplaire » son cheval de bataille. Une condamnation qui fait aussi écho à l’affaire Cahuzac, dont les auditions de la commission d’enquête parlementaire ont débuté ce mardi.